Journée mondiale contre la peine de mort: les conditions de vie des condamnés préoccupent

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – Instituée par la Coalition mondiale contre la peine de mort depuis octobre 2003, la Journée mondiale contre la peine de mort est une journée internationale organisée chaque 10 octobre. Elle est officiellement soutenue par le Conseil de l’Europe et l’Union européenne.

Depuis 2005, la Coalition mondiale fixe un thème d’actualité pour chaque journée mondiale. Cette année, elle a décidé de tourner son regard vers les couloirs de la mort et sur les conditions de détention auxquelles font face les personnes condamnées à mort.

Pour cette organisation, traitement inhumain imposé aux condamnés à mort, leur enfermement et leur angoisse face à l’exécution, constitue en lui-même indépendamment de la perspective d’une exécution, une situation préoccupante faite de souffrances physiques et mentales, que l’on peut dans certains cas assimiler à une forme de torture.

« Les conditions de détention peuvent varier d’un endroit à un autre, mais nous affectent tous. Qu’il s’agisse des conditions d’isolement aux États-Unis, ou des prisons surpeuplées dans certains pays d’Afrique et d’Asie, les conditions de vie des personnes condamnées à mort provoquent fréquemment une déshumanisation au mépris de la dignité des individus », note la Coalition mondiale contre la peine de mort. « Bien souvent les personnes condamnées à mort deviennent des êtres humains dans lesquels la société n’investit plus. Tout se passe comme si, avant même d’être exécutées, ces personnes n’avaient déjà plus droit à la vie, comme si elles n’étaient plus considérées comme des ‘‘êtres humains’’ », déplore-t-elle avant d’indiquer que les personnes détenues dans les couloirs de la mort ont très peu de contacts avec leurs familles et leurs avocats, étant donné que l’accès aux couloirs de la mort est très restreint.

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« Ainsi, les conditions de détention affectent non seulement les personnes condamnées à mort, mais aussi les familles, les proches », regrette la Coalition mondiale.