Togo: « Pax Africana » pour l’accélération de l’opérationnalisation des forces du «G5 Sahel»

luzdelsol668
3 Min Read

(Société Civile Média) – La Fondation « Pax Africana » réagit à l’attaque terroriste meurtrière qui a frappé le Burkina Faso il y a quelques jours. Dans un communiqué rendu public dimanche, l’organisation dirigée par l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, tout en condamnant cette attaque, exhorte les communautés africaine et internationale à accélérer l’opérationnalisation des forces du «G5 Sahel» pour se donner les moyens de combattre durablement le terrorisme au Sud du Sahara. Voici l’intégralité du communiqué de la Fondation.

PAX AFRICANA a appris avec colère la 3ème attaque meurtrière perpétrée contre la ville de Ouagadougou en l’espace de 2 ans par des individus utilisant des méthodes terroristes que nul ne peut approuver.

Ces attentats lâches, barbares et vils constituent une sérieuse menace à la préservation de la paix régionale, au regard des cibles visées par ces individus sans foi ni loi. PAX AFRICANA s’associe à la vive douleur des familles éplorées, du Gouvernement et du Peuple burkinabé dans ce drame affreux et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés. «Le pays des hommes intègres» jouit d’une formidable capacité de résilience à laquelle vont une nouvelle fois s’adosser les Burkinabé pour se relever de cette mauvaise expérience.

Le vaillant peuple du Burkina Faso s’est engagé depuis fin 2014 dans un courageux et nécessaire processus de renouveau démocratique qu’aucune menace terroriste d’ici ou d’ailleurs ne saurait remettre en cause.

- Advertisement -

PAX AFRICANA exhorte les communautés africaine et internationale à accélérer l’opérationnalisation des forces du «G5 Sahel» pour se donner les moyens de combattre durablement le terrorisme au Sud du Sahara. Renforcé en Afrique occidentale par la déstabilisation extérieure de la Libye et l’assassinat de Mouammar Khadafi en 2011, le péril terroriste devra être combattu dans les mois à venir par une union sacrée de tous les Africains. Mener efficacement ce combat contre le terrorisme, c’est s’offrir les garanties de la création d’un environnement propice au progrès et au développement économiques des populations africaines.

Le «Faso» doit savoir que nous sommes tous mobilisés derrière lui, hic et nunc. Dieu préserve le Burkina.

 Fait à Lomé, le 04 mars 2018