Togo: La société civile formée sur le suivi des recommandations de l’EPU

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – A l’initiative de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Togo (ACAT Togo), un atelier de formation de la société civile sur le suivi des recommandations de l’Examen périodique universel (EPU) s’est ouvert ce lundi à Lomé.

Organisé en collaboration avec le Centre Catholique International de Genève (CCIG) et la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT), la rencontre a pour objectif de renforcer les capacités de la société civile togolaise dans son implication auprès des mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme. Elle s’inscrit dans la vision de l’ACAT Togo, du CCIG et de la FIACAT et vise à outiller les OSC afin qu’elles soient en mesure de faire le suivi des recommandations formulées à l’endroit du Togo lors du 2ème cycle de l’EPU en octobre 2016.

« De façon spécifique, la formation a pour but de former des membres de la société civile togolaise pour la promotion et la protection des Droits de l’Homme, en particulier sur les mécanismes de l’examen périodique universel et du comité contre la Torture mais aussi et surtout la soutenir dans la diffusion et le suivi des recommandations émises lors de l’EPU du Togo », a indiqué Bruno Haden, secrétaire général de l’ACAT Togo. « Nous mesurons l’importance de cet atelier de formation sur le suivi des recommandations de l’EPU au Togo. Les différents modules, les interventions et les échanges au cours de ces trois jours seront les bienvenues afin de porter très haut la valeur de l’être humain que nous voulons protéger », a-t-il ajouté.

Pour Nakpa Polo, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice et des Relations avec les institutions de la République, chargée des droits de l’homme, la société civile en tant qu’acteur dudit processus est appelé à jouer sa partition. Ceci exige d’elle du professionnalisme. « Pour ce faire, elle doit être outillée pour participer de façon active, en partenaire responsable et efficace à la mise en œuvre des recommandations », souligne-t-elle.

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A l’issue de l’examen du Togo, le 31 octobre 2016 par le mécanisme de l’Examen Périodique Universel du Conseil des Droits de l’Homme, 195 recommandations ont été formulées par 79 Etats à l’endroit du Togo. La délégation togolaise en a accepté 162 dont 26 déjà mises en œuvre, noté 22 et différé la réponse pour 11.