(Société Civile Média) – Les modèles de formation actuellement pratiquées dans le système éducatif sénégalais ne sont plus du goût de l’ONG Ashoka-Sahel. Samedi dernier, la représentante régionale de cette organisation a plaidé pour des modèles de formation plus adaptées aux réalités actuelles. C’était lors de la Foire des métiers du futur, organisée par sa structure.
« Les parents doivent exiger des formations (plus adaptées) puis que c’est eux qui paient. C’est eux qui peuvent être les grandes forces qui vont pousser vers le changement », a déclaré Coumba Touré dans des propos relayés par APS, ajoutant qu’il faut nécessairement changer de modèle de formation dans le public et le privé.
« Nous considérons qu’il est important de changer le modèle de formation (sénégalais). Là où il y a le plus de changements, c’est là où on peut innover et créer. Les capacités dont les jeunes ont besoin c’est de prendre des initiatives, d’imaginer être en relation avec les autres », a poursuivi la représentante régionale de l’ONG Ashoka-Sahel devant des étudiants, chefs d’entreprises et acteurs de la société civile venus assister à la rencontre.
Fondée par Bill Drayton en 1980, Ashoka est une association présente dans 60 pays, qui s’inspire de la démarche du Capital Risque Philanthropique pour soutenir des entrepreneurs sociaux d’exception, à favoriser le partage de leurs expériences avec le reste du monde, pour renforcer les acquis du secteur social au Sahel comme ailleurs. Sa vision est de développer un secteur social structuré et mondialement interconnecté, propice à l’émergence d’initiatives innovantes. Ashoka s’engage ainsi à investir dans des projets sociaux créatifs pour la seule évidence qu’ils sont une réelle et puissante force de changement dans le Monde. Depuis la nomination du premier boursier en 1981, Ashoka compte maintenant plus de 3 000 boursiers sur la planète.