(Agence Société Civile Média) – En Centrafrique, l’ONG ODESCA (Organisation de développement économique et social) a retiré au moins 150 enfants des groupes armés dans la préfecture de Tiringoulou au nord du pays. C’est ce qu’a annoncé son président Salem Deworo dans une interview accordée au site web du RJDH qui ajoute que les enfants en question sont formés et bénéficient d’un appui de son organisation. Ils sont donc repartis dans différents domaines comme « l’éducation, l’alphabétisation, la pêche, le maraîchage et l’agriculture » selon ODESCA.
Commencé depuis 2015, l’enregistrement des enfants associés aux forces et groupes armés a permis de répertorier 8900 enfants. Ce nombre a connu une baisse et est passé à 6400 depuis quelques mois. Mais le manque de moyen pour la réorientation des enfants est surtout le problème auquel font face les ONG.
« Nous ONG nationales avons un sérieux problème de financement, pour sortir définitivement ces enfants dans le camp des forces et groupes armés pour leur réinsertion définitive », se plaint Salem Deworo.
Les données de l’UNICEF révèlent qu’entre 6.000 à 10.000 enfants sont encore associés aux groupes armés en Centrafrique.