(Agence Société Civile Média) – Le Réseau pour l’intégration des femmes des organisations non gouvernementales et associations africaines du Bénin (RIFONGA-Bénin) se fait le porte-voix des personnes handicapées. Dans une correspondance envoyée aux parlementaires béninois, cette organisation de la société civile leur demande de voter les réformes juridiques en faveur des personnes handicapées du Bénin.
« Nous sollicitons auprès de notre Parlement le vote de la loi portant sur la protection et la promotion des droits des personnes handicapées en République du Bénin, et sur les démarches nécessaires pour l’harmonisation de l’article 44 de la Constitution du 11 décembre 1990, avec les dispositions de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) », a écrit Léontine Idohou, présidente de RIFONGA-Bénin, au patron de l’Assemblée nationale.
« En matière des droits de l’Homme, nous avons remarqué que ces personnes handicapées sont laissées pour compte. Or, l’article 26 de notre Constitution prescrit que nous sommes tous égaux devant la loi. Mieux, la Constitution impose spécialement à l’Etat de protéger les personnes handicapées au même titre que les femmes et les enfants », a-t-elle ajouté.
« L’article 44 de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 exige que pour être président de la République, il faut jouir d’un état de bien-être physique et mental complet. Manifestement cette disposition de la loi fondamentale exclut les personnes handicapées », souligne le RIFONGA-Bénin qui demande aux députés de faire en sorte que les 300 000 personnes handicapées du Bénin soient traitées comme toutes les autres.
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