(Agence Société Civile Média) – Accusé de partialité dans le traitement des informations concernant la crise de la partie anglophone du Cameroun, des médias à l’instar de Canal 2 International et Le Messager ont été menacés de fermeture par le Conseil national de la Communication (CNC) le 20 janvier 2017. Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) ne veut pas accorder de l’importance à ces menaces. Dans un communiqué rendu public le 21 janvier, cette organisation a demandé aux médias concernés de poursuivre leur travail comme si de rien n’était.
«Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) demande à tous les médias et à tous les journalistes d’ignorer les injonctions de Peter Essoka, de considérer lesdites injonctions comme étant nulles et de nul effet», écrit le SNJC. «Le CNC et son président ne se cachent plus pour défendre et implémenter la censure imposée par le régime qui les subventionne», ajoute-t-il, tout en déplorant la sortie du Conseil national de la Communication.
Sept médias camerounais sont pointés du doigt par le CNC qui les accuse de diffusion de propos «propos anti démocratiques» et «séditieux» dans le traitement de la crise des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.