(Agence Société Civile Média) – L’ONG SADD (Solidarité et Action pour le Développement Durable) vole au secours des familles des victimes du drame survenu à Wacem (West African Cement) il y a plus d’un an, drame qui a occasionné la mort de cinq personnes. Plusieurs mois après cet événement malheureux, force est de constater que les familles des employés de cette entreprise n’ont toujours pas été indemnisé. Une situation qu’a déplorée SADD ce mercredi à travers une conférence de presse où elle a appelé les autorités togolaise à intervenir dans ce dossier pour mettre un terme aux souffrances des veuves et orphelins laissés par les victimes du drame.
« Nous rappelons que ces veuves et orphelins vivent encore dans des situations difficiles et il faudrait que l’Etat fasse quelque chose pour alléger leurs souffrances », a déclaré Yves Dossou, Coordonnateur de l’ONG. Ce fut également l’occasion pour lui d’attirer l’attention des autorités togolaises sur la nécessité de l’adoption de la convention collective sectorielle des mines et d’un nouveau code minier qui répond aux normes internationales.
« L’absence de ces législations pose énormément de problèmes aux travailleurs quant à ce qui concerne la violation même de leurs droits fondamentaux au travail », a souligné le responsable de l’ONG SADD.
Le 30 juin 2015, cinq employés togolais de Wacem sont morts à la suite de l’explosion d’une cuve à fuel. Dans une décision rendue en octobre 2016 par la justice togolaise, l’entreprise de fabrication de ciment a été sommée de payer une somme de 300 millions de dommage aux familles des disparus. Les responsables de Wacem, qui ne l’entendaient pas de cette oreille, ont alors fait appel. Et jusqu’alors, cette affaire n’a pas connu de dénouement.