(Société Civile Médias) – 500 femmes victimes de Violences basées sur le genre (VBG), identifiées dans les centres d’écoute implantés sur toute l’étendue du territoire national, bénéficient d’un appui financier pour entreprendre une activité génératrice de revenus. 229 d’entre elles, identifiées dans le Grand-Lomé, ont reçu leur part ce mardi 7 novembre.
Le geste se situe dans le cadre du projet « Leadership, autonomisation économique des femmes et des filles, et lutte contre les violences basées sur le genre », du Fonds de solidarité pour les projets innovants (FSPI) de l’Ambassade de France au Togo.
Il s’agit d’une somme de 80 000 Fcfa par personnes qui va également bénéficier à 86 autres femmes de la région de la Kara, 76 de la région des Savanes, 50 des Plateaux, 39 de la Maritime et 20 de la région Centrale, au cours de 11 sessions de formation qui seront organisées dans différentes régions. Ces sessions de formation portent sur la gestion des AGR, celle des conflits conjugaux, et le dialogue parents-enfant.
Alors que beaucoup de femmes victimes de VBG manquent du minimum pour entreprendre une activité économique, il s’agit de leur donner un coup de pouce pour leur permettre de commencer quelque chose.
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Le projet prévoit aider les femmes bénéficiaires à faire bon usage et rentabiliser les appuis reçus en faisant un suivi-accompagnement par les responsables des centres d’écoute.
Par ailleurs, des visites aux femmes bénéficiaires seront faites sur leur lieux de travail afin de s’assurer d’une part de l’effectivité des activités entreprises et surtout apporter un appui technique et conseils aux femmes réinsérées.
A noter la remis de l’appui financier aux 229 femmes du Grand-Lomé a été faite en présence d’Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, ministre togolaise en charge de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’ambassadeur de France au Togo, Augustin Favereau.