Journée internationale de la Fille : Les 9 recommandations du RFLD pour en finir avec les Mutilations génitales féminines au Bénin

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD) saisit l’occasion de la Journée Internationale de la Fille, célébrée ce mardi 11 octobre, pour évoquer une fois de plus la question préoccupante des Mutilations Génitales Féminines (MGF) au Bénin. Alors que de nombreuses filles et femmes subissent toujours ce fléau en dépit du combat mené pour l’endiguer, cette organisation de défense des droits de la femme estime qu’il est impératif que des efforts soient multipliés pour mettre fin aux MGF.

En marge d’un atelier qu’il organise du 11 au 12 octobre à Natitingou (nord Bénin) à l’intention des OSC pour partager leurs expériences et sensibiliser sur le fléau, le RFLD a fait 9 recommandations pour mettre un terme aux problèmes des MGF. Cet atelier, il faut le rappeler, a reçu le soutien financier d’African Women’s Development Fund (AWDF).

Ci-dessous, les 9 recommandations faites par le RFLD

  • Autorisation par le gouvernement de la diffusion d’information dans les hôpitaux pour informer les citoyens sur les dangers des MGF. Lesquelles informations doivent être passées dans presque toutes les langues nationales.
  • Mener des actions de sensibilisation orientées dans des zones rurales du pays en l’occurrence dans les départements de la Donga, de l’Atacora, du Borgou et de l’Alibori.
  • Les responsables des structures sanitaires tant publiques que privées se doivent d’accueillir des victimes des mutilations Génitales Féminines et leur assurer les soins les plus appropriés.
Une des participantes à l’atelier de Natitingou
  • Le législateur est appelé à condamner la non dénonciation ou toutes formes de complicité d’une amende à la taille de l’acte commis.
  • Il doit (législateur) aussi institué dans la législation en vigueur, une loi portant répression des mutilations génitales transfrontalières. En général, les progrès enregistrés pour renforcer le cadre juridique et institutionnel en matière des MGF sont louables.
  • Mettre davantage de moyen financiers adéquats par les autorités gouvernementales dans le capital humain surtout, à travers les secteurs de l’éducation intégrés et la santé sexuelle et reproductive. Ceci permettra de traquer ce phénomène afin de le booster hors du territoire béninois. 
  • Veiller à l’application effective de la nouvelle loi relative aux infractions commises du fait du sexe pour décourager ce phénomène. 
  • Travailler davantage en équipe avec les organisations de la société civile en faveur du renforcement de la lutte contre les MGF.
  • Impliquer les autorités traditionnelles, locales, les chefs religieux, les chefs de famille à prendre conscience de l’enjeu et à s’investir davantage pour mettre fin à cette violation des droits des filles et des femmes.

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