Togo – EPU : Ces recommandations « urgentes » pour lesquelles le CACIT entend mener des plaidoyers

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – La consultation nationale organisée en avril et l’atelier de validation tenu en juillet 2021 dans le cadre du 3è cycle de l’Examen périodique universel (EPU) ont permis au Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) et à ses partenaires d’élaborer et de valider 9 rapports alternatifs dans lesquels plusieurs recommandations ont été formulées.

Si toutes ces recommandations sont prioritaires, au CACIT, on estime qu’il y en a qui sont urgentes et qui doivent transparaitre dans le rapport final après l’EPU.

« Nous pouvons, entre autres, mettre l’accent sur les recommandations qui concernent les conditions de détention, l’atteinte au droit à la vie, les enquêtes et la lutte contre l’impunité, les mesures pour prévenir les actes de torture ou des mauvais traitements cruels, inhumains ou dégradants, l’adoption du code de procédure pénale, l’effectivité de la loi portant sur l’aide juridictionnelle, la ratification par l’Etat du protocole facultatif au Pacte International relatif aux DESC et le renforcement des structures éducatives et sanitaires », indique Ghislain Nyaku, Directeur exécutif du CACIT, dans une interview accordée à Gapola.net.

Parmi les recommandations prioritaires, M. Nyaku cite également celles relatives à la protection des défenseurs des droits de l’Homme, en prenant en compte les spécificités liées à la protection des femmes défenseures des droits de l’Homme; l’actualisation de la Loi n° 2005-009 relative aux trafics d’enfants au Togo en intégrant le volet NTIC (cybercriminalité) et le renforcement des stratégies de lutte contre les mutilations génitales féminines et de suivi psycho-médical et social des victimes au Togo.

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Et pour que ces recommandations soient prises en compte dans les observations finales de l’EPU, le CACIT entend mener des plaidoyers auprès des acteurs pertinents que sont les Etats.

« Nous allons, pour ce faire, organiser des pré-sessions à Lomé et à Genève. A cette occasion, les rapports seront présentés aux ambassadeurs des Etats qui ont l’habitude d’adresser des recommandations à notre pays. Le plaidoyer devrait se poursuivre jusqu’à la session et nous ferons l’effort de toucher les autres pays à travers nos partenaires de l’UPR Info à Genève », fait savoir Ghislain Nyaku.