Togo : ‘‘La Colombe’’ œuvre pour l’éradication des violences basées sur le genre et des mariages précoces dans la Binah

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Alors que les localités de l’intérieur du Togo sont parfois les plus touchées par les violences basées sur le genre et les mariages précoces, l’ONG « La Colombe » veut contribuer à mettre fin à ces phénomène dans la Binah. Avec l’appui financier du Fonds Canadien d’Initiative Locale (FCIL), elle a lancé dans cette localité du nord-Togo le « Projet d’appui à la réduction des violences sexuelles basées sur le genre et les mariages précoces dans la préfecture de la Binah ».

Cette initiative a ainsi permis à  »La Colombe » de former des leaders communautaires de Pagouda au cours d’un atelier organisé du 20 au 23 octobre. La même formation réunit ceux de Kétao du 26 au 29 octobre. Il s’agit essentiellement des chefs religieux, des organisations féminines, des élus locaux, des membres des comités de développement et des enseignants.

L’atelier a pour objectif de renforcer leurs capacités sur les droits de la femme, les Violences basées sur le genre (VBG) et les mariages précoces ou forcés. La rencontre entend également les amener à connaître les voies de recours et le mécanisme de prise en charge d’une victime.

« Le but principal de ce projet est de contribuer substantiellement à réduire les violences faites aux jeunes filles et femmes en vue de les amener à jouir de leurs droits dans tous les domaines » , explique Thérèse AKAKPO, coordinatrice de l’ONG ‘‘La Colombe’’.

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Plusieurs modules seront développés au cours de cette rencontre. Ils porteront sur les droits des femmes ; les  violences basées sur le genre et les violences faites aux femmes et jeunes filles ; les formes, causes et conséquences d’un mariage précoce ou forcé, ainsi que les approches de solutions et mécanismes de prise en charge d’une victime de violence surtout celle liée au mariage précoce.   

Les participants vont, par ailleurs, élaborer des plans de travail visant à organiser des rencontres par quartier pour la restitution de cette formation.

« Après cet atelier, les participants doivent, au retour dans leurs communautés, relayer ce qu’ils ont appris pour améliorer le statut de la femme en s’engageant dans la lutte contre les violences et inégalités faites aux femmes et jeunes filles », fait savoir Mme AKAKPO.

Créée en 1990, l’ONG  »La Colombe » contribue à l’amélioration des conditions socio-économiques des femmes, des jeunes et des enfants en recherchant des solutions durables et des ressources adéquates pour la construction d’un avenir responsable.