Togo : Environ 190 000 personnes touchées, 12 émissions réalisées, bilan chiffré de la campagne « Solidaires face au Covid-19 » du projet ‘Girls Lead’

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – Sensibiliser les communautés du Grand Lomé, les préfectures du Moyen-Mono, de l’Ogou, de Sotouboua et de Tchaoudjo sur l’exposition des filles et jeunes femmes au COVID-19 ; les risques de violences sexuelles (mariage précoces), l’abandon des cours encourus par les filles, jeunes femmes et les personnes handicapées, c’est l’objectif visé par la campagne « Solidaires face au Covid-19 ». Cette campagne de sensibilisation est portée par huit organisations de jeunes partenaires de mise en œuvre du projet « Autonomisation des filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen au Togo, Girls Lead » de Plan International Togo . Il s’agit de Youth Panel Lomé, Atakpamé, Sotouboua, Sokodé, Girls Motion, Alafia Jeunes, CCPE Moyen-Mono et des clubs de Tchébébé. 

Lancée le 23 mai 2020, la campagne de sensibilisation placée sous le thème « les impacts de la COVID-19 sur les filles et les jeunes femmes » a pu atteindre 190000 personnes dont  15 226 de moins de 18 ans et 89 283 de plus de 18 ans sur les réseaux sociaux. Bilan chiffré !

Emission à Radio Lomé

Une intense activité sur les réseaux sociaux

La campagne a permis aux organisations de jeunes susmentionnées de créer et de diffuser plusieurs contenus audiovisuels et sonores sur les réseaux sociaux. Ces événements ont permis de partager des messages avec d’une part l’audience connectée à leur compte sur les réseaux sociaux.

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Ainsi donc, jusqu’à 12 264 personnes dont 9098 jeunes filles ont été touchées par la vidéo officielle de la campagne, postée sur les pages facebook de Youth Panel Lomé, Girls’ Motion et d’Alafia jeunes.

Quant au nombre total de personnes touchées par l’activité, il s’élève à environ 190 000 personnes dont 9% de filles de moins de 18 ans (15 226), 53% de filles de plus de 18 ans (89 283) ; 9% de Garçons de moins de 18 ans (15 149) et 29% de garçons de plus de 18 ans (48 103) en date du 26 juin 2020.

Séance de travail de Youth Panel Sotouboua

De l’interactivité sur les médias locaux

L’autre stratégie adoptée par la campagne est de mettre à contribution les partenaires médias des zones d’implémentation du projet.Ainsi donc, les sketchs, des émissions radiophoniques ont été réalisées, notamment des émissions débats en français, Tem, Kabyè sur les impacts de la COVID -19 sur les filles et jeunes femmes. Ces sketchs portant essentiellement sur les thématiques de violences sexuelles, violences basées sur le genre, les grossesses précoces ont été diffusées en boucle les radios Tchaoudjo et Centrale Fm à Sokodé, Cosmos à Sotouboua, Virgo Protens à Atakpamé, Dadjè Fm à Tohoun (Moyen-Mono). Notons que toutes ces émissions ont été animées par 16 filles et 10 garçons. 73 participants dont 36 filles (dont 3 handicapées et 8 jeunes filles) et 20 garçons (dont 1 handicapé et 9 jeunes garçons) ont été impliquées pour l’ensemble de cette sensibilisation.

«Grâce à cette campagne, j’ai gagné en confiance par rapport à ma première expérience d’animation radio où je n’ai pas pu réellement m’exprimer. Les séances préparatoires m’ont permis de rehausser mon niveau, le résultat c’est que je me suis sentie à l’aise au cours des émissions en expliquant à la population pourquoi les filles et les jeunes femmes doivent être protégées en cette période de crise suite aux interventions des auditeurs et de l’animateur », témoigne une jeune fille de Youth Panel Sokodé.

Un membre de Youth Panel Sotouboua quant à lui, est administrateur de la page Facebook de Youth Panel Sotouboua. Sa tâche : suivre de près les activités et les relayer sur la plateforme. «C’est grâce à cette activité de riposte à la COVID-19 que nous avons créé une page facebook pour assurer la visibilité de nos actions dont la gestion m’est confiée. Ainsi, j’ai eu la responsabilité de mettre à jour régulièrement la page avec les contenus de notre campagne, c’est une première fois que je m’exerce à une telle mission.  » A-t-il avoué.

Au-delà des séances de sensibilisation, d’autres jeunes estiment que la campagne leur a permis de se faire connaître et de faire connaitre leurs organisations.

« Nous avons gagné en notoriété sur les réseaux sociaux, même des personnes qui ne sont pas membres de nos organisations se sont mises à relayer ce que nous faisons sur leurs pages, l’autre point positif c’est la mise en relation de tous les partenaires du projet via une plateforme whatsapp, où régulièrement les propositions sont faites et les décisions sont prises de façon unanimes », déclare une jeune fille de Youth Panel Lomé.

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