Togo/Couvre-feu : Le CACIT veut porter plainte contre les auteurs des bavures

luzdelsol668
3 Min Read

(Société Civile Média) – Au Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT), on se dit préoccupé par les derniers développements de la situation des droits de l’Homme au Togo, surtout depuis l’instauration de l’état d’urgence sanitaire dû au Covid-19 et du couvre-feu. L’organisation de défense des droits humains ne cache pas son indignation face aux bavures répétées des forces anti-pandémie chargé du suivi de cette mesure et veut porter plainte.

« Le CACIT voudrait mettre l’accent sur ceux concernant deux femmes qui ont subi des traitements cruels, inhumains ou dégradants, et dont l’une est dans une zone non couverte par le couvre-feu. Plus récent encore, il y a lieu de soulever le décès regrettable au CHU Sylvanus Olympio de Lomé d’un jeune homme dans le cadre du couvre-feu, dans des conditions qui méritent d’être élucidées », indique le CACIT dans un communiqué rendu public le 17 avril dernier.

Pour Me Claude AMEGAN, président du Collectif, ces actes ne doivent pas restés impunis. Tout en invitant le parquet à briser le silence, il annonce que son organisation veut porter plainte.

« Nous pouvons vous dire à priori que ces bavures sont avérées. Et donc nous avons espoir que ceux qui posent de tels actes ne resteront pas impunis. Nous avons espoir que ces personnes, dès que nous allons introduire les plaintes devant les juridictions, vont pouvoir répondre de leurs actes », a confié Me AMEGAN à Rfi. « Dans tous les cas le ministre de la sécurité a rassuré les populations que ses actes de violence et de bavure ne resteront pas impunis et que ceux qui en seront les auteurs seront sanctionnés », a-t-il ajouté.

- Advertisement -

Le CACIT exhorte le procureur de la république à ouvrir et à diligenter sans délai une enquête indépendante et impartiale sur ces faits afin d’éviter toute caution à l’impunité. Il souhaite qu’une autopsie soit faite sur le corps du jeune homme décédé pour situer l’opinion. L’organisation en appelle par ailleurs au comité de coordination nationale de la gestion de riposte et à son premier responsable, le Président de la république à se saisir du dossier de violation des droits de l’Homme pendant le couvre -feu.

Abonnez-vous à  notre newsletter pour avoir toutes nos publications

[mailpoet_form id= »2″]