(Société Civile Média) – Pour son 14ème rendez-vous, axé sur le thème « Droit des femmes, quoi et pourquoi ? », le Forum mensuel de discussion genre a été accueilli par le Groupe de réflexion et d’action Femme, Démocratie et Développement (GF2D) jeudi 12 mars à Lomé. Occasion pour cette organisation de défense des droits de la femme d’échanger avec les jeunes sur les enjeux liés à l’Egalité Homme/Femme au Togo. La rencontre organisée en collaboration avec l’ONG PPDC Africa, rentrait également dans le cadre de la commémoration de la journée internationale des droits de la femme célébrée le 8 mars dernier.
La rencontre, qui a réuni plusieurs organisations de jeunes et de femmes, a été pour les participants l’occasion d’échanger pour voir dans quelle mesure les défis qui se posent en termes d’effectivité des droits de femmes pourront être relevés. Elle a permis d’échanger avec les jeunes sur les questions de genre et des actions de la rencontre de Beijing, qui a marqué une avancée sans précédent pour les droits des femmes en militant pour un objectif commun : l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, partout dans le monde.
Pour Michelle AGUEY, Secrétaire général du GF2D, le développement ne peut pas se faire sans le respect des droits humains en général et des droits des femmes en particulier. Le GF2D compte donc œuvrer avec d’autres organisations de jeunes et travailler en synergie avec elles pour développer une feuille de route dans le cadre de la nouvelle campagne génération égalité lancée par les Nations Unies à l’occasion de la journée du 8 mars.
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« Nous devons travailler pour rendre effectif un certains nombre de droits des femmes notamment les questions de la rémunération des femmes, de la distribution des tâches domestiques, de la rémunération des soins des personnes âgées et malades. Il y a aussi les défis liés au harcèlement sexuel. Toutes ces questions que nous allons coupler avec les 12 points critiques de Beijing vont faire l’objet de discussions pour voir dans quelle mesure nous allons travailler pour relever les défis », explique Mme AGUEY.
Toutes les générations sont donc amenées à réfléchir aux actions à mener pour atteindre l’égalité homme-femme. Et pour Charlotte GUEZERE, miser sur la jeunesse dans ce combat est un choix payant. La représentante de l’ONG PPDC Africa estime donc que la jeune génération a besoin d’être informé.
« Il y a des efforts qui sont fait sur le terrain notamment dans la promotion de la femme et de son droit. Mais tous les jeunes n’ont pas accès à ces information d’où l’importance de ce genre de rencontres », souligne Mlle GUEZERE.
Michelle AGUEY en appelle donc à la jeunesse et lui demande de se sentir concerner par la question d’égalité homme-femme.
« Les jeunes doivent participer aux débats à n’importe quel niveau. Que ce soit au niveau des réseaux sociaux ou au niveau de leur communauté, que chacun se sente concerner et se dise que je dois faire ma part et contribuer à l’instauration d’une société plus juste et plus équitable au Togo », a-t-elle fait savoir.