La société civile se prépare pour l’examen du Togo devant le Comité des droits de l’homme

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – Les organisations de la société civile togolaise s’outillent en vue de jouer leur partition lors de l’examen du Togo devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies, prévu en mars 2020 à Genève en Suisse.  A l’initiative du Centre pour les droits civils et politiques (CCPR), est organisé à leur intention, depuis jeudi 12 décembre à Lomé, une consultation nationale sur la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

L’objectif de cette rencontre, à en croire ses organisateurs, est non seulement d’échanger avec la société civile sur la mise en oeuvre du PIDCP au Togo, mais aussi et surtout d’aider les OSC à jouer un rôle déterminant dans le processus de l’examen.

« Le CCPR a pour mission de renforcer la participation de la société civile auprès des mécanismes de droits de l’homme de l’ONU et en particulier le Comité des droits de l’homme. Le travail de ce comité est basé sur des rapports d’Etat, mais il est très important d’avoir également un rapport alternatif de la société civile pour être sûr que sa voix est aussi entendue par le comité. Travailler pour préparer la participation de la société civile à cette rencontre, voilà ce pourquoi nous sommes réunis ici », explique Làzarie EECKELOO du CCPR, venue spécialement de Genève pour la consultation.

L’atelier permettra aux participants d’approfondir la compréhension par la société civile du processus de révision du  Comité des Droits de l’Homme (Comité DH); de maximiser l’impact du processus de révision prévu par le PIDCP par la société civile nationale du Togo ; d’engager un processus de préparation d’un rapport conjoint de la société civile en réponse à la liste de points établie avant la soumission du rapport.

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Il s’agit également pour le CCPR d’aider la société civile à identifier ses défis et ses préoccupations spécifiques en matière de protection des droits civils et politiques en collaborant avec les organes des droits de l’homme des Nations Unies, y compris le Comité des droits de l’hommeet d’élaborer un plan d’activités concret avec un calendrier pour l’examen.

« Le but de l’atelier est de donner toutes les informations nécessaires pouvant permettre à la société civile du Togo d’établir un bon rapport. L’autre objectif est aussi d’aider à établir un rapport conjoint parce que ça donne plus de poids devant le Comité des droits de l’homme. Nous espérons donc après cette consultation que ce rapport sera établi et soumis »,

La consultation nationale prend fin ce vendredi.