Ghana: BATAKA et ses pairs œuvrent pour une transhumance transfrontalière apaisée

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – Depuis le 07 Octobre dernier, se tient à Accra dans la capitale ghanéenne, la 6ème édition de la concertation de haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée.

 

Cette rencontre est co-organisée par le gouvernement de la République du Ghana en partenariat avec la Commission de la CEDEAO et la Banque mondiale à l’intention des pays et des acteurs du couloir central comprenant trois Etats sahéliens (Burkina Faso, Mali, Niger) et cinq pays côtiers (Bénin, Côte d’Ivoire, Nigéria et Togo) connait la participation des ministres de l’Agriculture de ces différents pays précités et aussi celle du ministre Togolais de l’Agriculture, Noel Koutéra Bataka. Objectif d’un tel rendez-vous initié en partenariat avec les organisations socioprofessionnelles agricoles de la sous-région, « institutionnaliser les concertations multi acteurs pour une transhumance apaisée ». Il est aussi question de « faire le bilan de la campagne passée », « formuler des recommandations pour prévenir les conflits au cours de la campagne à venir », « discuter des difficultés que rencontrent les pays à activer les plans de contingence en cas de crise » et enfin, « aborder, si nécessaire, divers autres sujets ». On note également à l’agenda de cette rencontre, à laquelle participe le Togo à travers son ministre de l’Agriculture, les discussions autour du « programme sous régional de modernisation des chaînes de valeur sur l’élevage en Afrique de l’Ouest ».

 

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Pour information, il est à noter que le système d’élevage en Afrique de l’Ouest et au Sahel, est caractérisé par des déplacements saisonniers des troupeaux à la recherche de pâturage et d’eau. Parfois, la transhumance transfrontalière qui caractérise ces mouvements est un phénomène encore mal connu dans son ampleur et sa portée économique, sociale et environnementale. Au cours des dernières années, il lui est de plus en plus associé de nombreux conflits, sources de dégâts matériels et de perte de vies humaines. Cette évolution met à mal la coexistence pacifique entre les populations, notamment entre les éleveurs et les agriculteurs et ne permet pas d’exploiter au mieux le potentiel de ce système d’élevage.