Principales cultures de rente au Togo, le café-cacao et le coton ne constituent pas de bonnes filières pour les jeunes togolais qui ont choisi de se lancer dans l’agriculture et d’en faire une activité rentable. C’est ce que révèle l’étude préliminaire d’identification de filières à fort potentiel de marché et d’emploi conduite par la Banque mondiale, avec un cofinancement de la Coopération allemande (GIZ).
A en croire les résultats de cette étude, soumise à validation au cours d’un atelier ce jeudi 3 octobre à Lomé, même si le coton constitue la première culture d’exportation du Togo, sa récolte se fait à la main. Elle est donc considérée comme « pénible » et n’attirerait pas les jeunes.
Idem pour le café-cacao, considérée comme une filière moins porteuse pour la couche juvénile en raison des fluctuations répétitives des cours mondiaux.
La filière anacarde est également déconseillée aux jeunes togolais qui veulent se lancer dans l’agriculture.
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Par contre, l’étude de la Banque indique que les jeunes gagneraient plus à se lancer dans les filières ananas, fonio, soja, sésame ou encore champignons et légumes. L’apiculture et l’aquaculture leur sont également conseillées.
A noter qu’en plus de la Banque mondiale et de la GIZ, acteurs agricoles et ONG ont pris par à cet atelier de validation de l’étude préliminaire d’identification de filières à fort potentiel de marché et d’emploi. Au total 22 filières, des plus au moins prometteuses, ont été mises en évidence par cette étude.