(Société Civile Média) – Il a été créé récemment. Et pour sa première sortie, l’Observatoire Média Développement et Droit de l’Homme (OMDDH) a choisi de renforcer l’engagement et la professionnalisation des médias dans la promotion et la protection des droits de l’homme au Togo. Ce fut à travers une table ronde organisée ce mercredi 12 juin à Lomé.
Organisée avec l’appui du Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH), cette table ronde a été l’occasion d’outiller les journalistes et hommes de médias afin de les rendre plus aptes à apporter leur contribution dans la promotion et la protection des droits l’homme au Togo. Il s’agissait d’amener les professionnels des médias à pleinement jouer leur partition et de susciter en eux, un engagement plus professionnel en faveur de la cause des droits l’homme, au moment où le Togo s’apprête à vivre des échéances électorales.
« La défense et la promotion des droits de l’homme n’est pas seulement du ressort des structures engagées dans ce secteur. C’est aussi du ressort des médias. Malheureusement, ces questions sont rarement abordées par les journalistes. Il est donc question aujourd’hui de susciter, au niveau des différentes rédactions, l’envie de produire des sujets concernant les droits de l’homme afin de mieux participer à sa promotion », explique Pierrot ATTIOGBE, président de l’OMDDH.
La rencontre a donc permis de renforcer chez les hommes de médias le rôle de veille, d’alerte et d’interpellation sur les cas de violations des droits de l’homme ; de les outiller sur les mécanismes nationaux et internationaux de protection des droits de l’homme. Il s’agissait également de leur faire prendre conscience des enjeux liés au passage du Togo devant les organes de traités en occurrence devant le Comité contre la torture et de leur permettre de remplir efficacement leur mission de veille et d’éclaireurs en période électorale.
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Dans un futur proche, le plan d’action de l’OMDDH prévoit plusieurs formations. Il s’agira de définir un certains nombre de thématiques qui peuvent aider à mieux cerner les questions liées aux droits de l’homme et au développement.
« Au-delà des formations, il s’agira également, avec le concours de notre partenaire le CDFDH, de faire du plaidoyer parce qu’on s’est rendu compte que sur les questions de droits de l’homme, il ne suffit pas de dénoncer. Il va falloir donc plaider pour un certain nombre de problèmes afin de leur trouver des solutions », a indiqué M. ATTIOGBE.