(Société Civile Média) – Au Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), il n’y aura pas de 1er Mai. C’est ce qu’a indiqué Gilbert TSOLENYANU, Secrétaire général de cette organisation syndicale. Par cette décision, le SYNPHOT entend protester contre ce qu’il appelle « le subterfuges du gouvernement vis-à-vis des revendications des syndicats des travailleurs ».
D’après M. TSOLENYANU, les nombreuses rencontres entre partenaires sociaux et gouvernement n’ont jusqu’alors rien donné de concret. En témoigne, selon lui, la rencontre entre le Premier ministre et les syndicalistes suite au mouvement de débrayage organisé par le SYNPHOT en début d’année 2018. Une rencontre qui a abouti à la mise en place d’un groupe de travail qui a rendu son rapport au chef du gouvernement en février dernier.
« Ce groupe de travail devrait réfléchir et proposer au plus tard fin avril 2018 des solutions aux problèmes qui minent le secteur de la santé. Un an après la mise en place du groupe de travail, les discussions devant aboutir à un accord entre les parties n’ont pas été ouvertes malgré la remise du rapport du groupe de travail au Premier ministre le 21 février 2019 », fait savoir le Docteur TSOLENYANU dans des propos relayés par Ici Lomé, avant d’ajouter que les conclusions du dialogue social débuté le 11 mai 2018, tardent à voir le jour.
Le SYNPHOT va donc demander à ses membres de boycotter les activités de la fête du 1er Mai sur toute l’étendue du territoire togolais.