Togo-Père AFFOGNON: « Nous ne pouvons pas être des citoyens et ne pas nous intéresser à ce qui se passe dans notre cité »

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – Le père Marie Pierre Chanel AFFOGNON répond à ceux qui estiment que le mouvement Forces Vives « Espérance pour le Togo » fait de la politique. Dans une interview accordée à nos confrères de La Croix Africa, ce prêtre, qui s’est distingué ces dernières semaines à travers ses positions que d’aucuns qualifient de ‘‘courageuses’’, s’est voulu clair.

« Nous n’avons aucune prétention de gouverner la cité, d’être député, de nous présenter aux élections présidentielles. Je suis entièrement dans la logique de la libération de mon peuple », a-t-il fait savoir, ajoutant qu’ « une montagne de mensonge a été orchestrée contre ma personne et le mouvement des Forces Vives ‘‘Espérance pour le Togo’’ depuis notre engagement ».
Loin de se laisser abattre par les accusations portées contre sa personne, le Père AFFOGNON se veut serein. « Si c’est le prix à payer pour que le Togo sorte de la crise grave qu’elle traverse, alors je remercie le Seigneur », dit-il, avant de réaffirmer l’appartenance de son mouvement à la société civile.

« Forces Vives « Espérance pour le Togo », dont je suis l’un des porte-parole, est un mouvement citoyen constitué sous la forme d’une fédération d’organisations de la société civile togolaise le 4 septembre. Ouvert également aux adhésions individuelles dont celles de leaders religieux, ce mouvement entend fédérer les énergies pour assurer la veille citoyenne afin que les éléments positifs de la feuille de route issue des négociations entre la classe politique togolaise et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) puissent être mis en œuvre pour une sortie de crise pacifique ».

Et de poursuivre : « Nous ne pouvons pas être des citoyens et ne pas nous intéresser à ce qui se passe dans notre cité. Notre engagement citoyen vise donc à contribuer à ce que le Togo puisse sortir non seulement de la crise actuelle de façon pacifique, mais aussi puisse prendre résolument le chemin du développement durable qui permettra de réduire la misère, et de favoriser les droits fondamentaux de la personne humaine ».

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Le premier porte-parole du mouvement Forces Vives « Espérance pour le Togo », qui s’est déjà prononcé contre la tenue des élections législatives le 20 décembre, n’a pas changé de position. Pour lui, avant toute élection, il faut procéder d’abord aux réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, car dit-il, « cela permettra que le processus électoral soit engagé autour de règles claires et acceptées par tous afin que les résultats soient acceptés par tous ».