Togo: Les enseignant-syndicalistes de Kara libérés, la STT s’en réjouit !

luzdelsol668
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(Société Civile Média) – Bonne nouvelle pour la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) et le Syndicat des Praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) qui se battent depuis quelques semaines pour la libération des enseignants arrêtés et emprisonnés depuis février à Kara, dans le nord du Togo. Condamnés à six mois d’emprisonnement dont deux avec sursis, ces derniers ont été libérés mardi soir.

Les autorités ont-elles cédé à la pression exercée ces derniers jours par les deux centrales syndicales ? La question mérite d’être posée au vu des multiples mouvements d’humeur observés par la STT pour exiger la libération des camarades incarcérés. En soutien à la Synergie, dont il est membre, le SYNPHOT a également lancé depuis mardi une grève de 4 jours et menaçait d’aller à une grève sèche si les enseignants n’étaient pas libérés. Ces pressions ont sans nul joué en faveur des enseignants-syndicalistes qui retrouvent leurs familles après avoir été privés de liberté pendant quelques semaines.

« Nous remercions déjà le gouvernement pour avoir libéré nos camarades en début de soirée de mardi et les camarades qui sont restés mobilisés pendant toute la durée de leur incarcération.  Nous exprimons également notre gratitude à toutes les organisations syndicales qui nous ont porté appui, les organisations de société civile et de défense des droits humains pour tout ce qu’ils ont fait en appui moral et civique depuis tout le temps que les camarades ont été incarcérés à Kara. Nous sommes vraiment très heureux pour un dénouement si heureux et pour la liberté qu’ils ont recouvrée », s’est réjoui Nadou Lawson, coordinatrice générale de la STT. « Voilà que ce point vient d’être évacué. Mais il reste trois autres sur la plateforme revendicative. Nous espérons que peut-être dans la journée, le gouvernement va nous appeler pour que nous puissions entamer la discussion sur les autres points afin que nous soyons apaisés et que les camarades reprennent le service tranquillement. Si le gouvernement nous appelle dans la journée, nous pouvons faire une Assemblée générale extraordinaire et soumettre les choses aux camarades », a-t-elle ajouté.