(Société Civile Média) – Alors que le dialogue politique entre pouvoir et opposition s’ouvre ce jeudi 15 février à Lomé, le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) se réjouit de l’initiative. Au cours d’un atelier organisé ce mercredi sous le thème « résolution de la crise sociopolitique togolaise : rôle et responsabilité de la société civile », cette organisation dit apporter son soutien à ces discussions.
« Nous avons toujours demandé qu’il y ait un tel cadre de discussion pour qu’on puisse définitivement sortir de cette crise. C’est pour cela que nous nous sommes retrouvés à cet atelier pour expliquer quel doit être notre rôle avant, pendant, et après le dialogue », a indiqué Orphée Adom, coordonnateur du CJD.
D’après ce dernier, la société civile doit rester dans son rôle de veille et de contrôle de l’action publique. M. Adom regrette donc l’absence de la société civile togolaise au dialogue. Une absence qui, d’après lui, est due à son manque d’organisation.
« Nous devons mieux nous organiser pour être désormais des acteurs crédibles qu’on doit inviter lors de ces importantes rencontres pour notre pays. Nous sommes donc appelés à être professionnels afin qu’on accorde de la crédibilité », souligne le coordonnateur du CJD.
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Parlant justement de professionnalisme, le CJD dit ne pas comprendre la position de certaines organisations de la société civile qui exigent le départ du chef de l’Etat.
« Le rôle de la société civile, c’est de défendre l’intérêt général et les droits socioéconomiques et non de s’immiscer dans des revendications sociopolitiques partisanes », rappellent Orphée Adom et les siens dans une déclaration rendue publique à la fin de l’atelier.