(Société Civile Média) – Les forces de l’ordre et de sécurité sont déployés dans certains établissements scolaire au moment même où des mouvements de rue spontanés sont initiés par les élèves pour réclamer le retour au cours de leurs professeurs. Une décision que condamne l’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO) dans une déclaration rendue public ce mercredi, invitant plutôt les protagonistes de la crise au dialogue. Lecture !
DECLARATION DE L’ASVITTO RELATIVE AU DEPLOIEMENT DES FORCES DE L’ORDRE DANS CERTAINS ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
L’ASVITTO DENONCE UNE FORME DE TORTURE MORALE SUR LES ECOLIERS ET EXIGE LE RETRAIT DE CES DISPOSITIFS MILITAIRES ET L’OUVERTURE D’UN DIALOGUE SINCÈRE AVEC LES ENSEIGNANTS
Depuis plusieurs semaines les revendications insatisfaites des enseignants ont débouché sur des grèves répétées et qui risquent d’entrainer encore des mouvements de rue spontanés des élèves. Cette situation n’a jamais été profitable ni au gouvernement, ni aux syndicats mais a entraîné des pertes énormes dans le monde des élèves et toute la nation Togolaise. A cet effet, l’ASVITTO salut la promptitude des réactions des organisations scolaires et universitaires dont la SEET (synergie des élèves et étudiants du Togo) et la LTDE (Ligue togolaise des droits des étudiants ) qui tirent sur la sonnette d’alarme en interpellant les autorités gouvernementales sur l’urgence et la nécessité de l’heure à œuvrer rapidement pour une solution salvatrice en vue de sauver l’éducation Togolaise. Dans le même sens que la SEET et la LTDE, l’ASVITTO convie tous les protagonistes de la crise dans le monde éducatif au dialogue pour la mise en œuvre appropriée des engagements pris les uns vis-à-vis des autres dans l’intérêt commun de tous les Togolais.
Fait à Lomé, le 13 décembre 2017
Pour l’ASVITTO
Le Secrétaire Général
M.PELEI Komi