(Société Civile Média) – Les femmes togolaises ne comptent pas rester en marge du processus d’élaboration du Programme national de développement (PND). Et c’est pour acquérir les outils pouvant leur permettre de s’approprier ce nouveau programme qu’elles se sont réunies en atelier ce jeudi au siège de la Délégation de l’UE au Togo. La rencontre initiée par l’ONG Women in Law and Developement in Africa Togo (Wildaf Togo) a vu la participation d’une trentaine d’organisations de la société civile.
« Les femmes occupent plus de la moitié de la population togolaise et à ce titre l’atteinte des objectifs du développement durable ne peut être un pari gagné si elles sont laissées de côté », a indiqué Claire Quenum, présidente sortante de Wildaf Togo. Et d’ajouter que le PND, qui va remplacer la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) en décembre prochain, sera la nouvelle politique de développement du Togo. Raison suffisante pour y impliquer la femme togolaise, actrice de développement. « Nous avons trouvé que c’est important et opportun pour les organisations de la société civile présentent au Togo de placer les préoccupations et les besoins réels des femmes dans ce programme », a fait savoir Mme Quenum.
La rencontre a également vu la participation du directeur de la coopération bilatérale au ministère de la Planification du développement, Christophe Akpoto-Komlagan qui a félicité Wildaf Togo pour l’initiative.