(Société Civile Médias) – 20 cas d’abus d’enfants ont été enregistrés et gérés dans la préfecture des Lacs ces trois derniers mois, contre 51 cas au premier trimestre de l’année 2023. C’est ce qui ressort du rapport présenté par les membres du Cadre de concertation des acteurs de protection de l’enfant (CCAE) lors de leur assemblée générale ordinaire du 2e trimestre, tenue en début de semaine dernières à Aného.
Dans les détails, il s’agit des cas de maltraitance, de fugue, de viol, d’harcèlement, d’abus sexuel, d’enfant en situation difficile, d’enfant en conflit avec la loi et d’enfant abandonné.
Alors qu’ils se battent pour réduire les cas d’abus d’enfants, les acteurs impliqués dans ce combat font face à d’énormes difficultés. Celles-ci, d’après le rapport, sont relatives à l’insuffisance de moyens matériels, financiers et humains pour la prise en charge efficace et adéquate des cas ; à la non-dénonciation de certains cas d’abus des enfants pour des raisons de liens familiaux, de menace ou par peur de représailles dans la communauté ; au traitement à l’amiable des cas dans les familles.
La rencontre d’Aneho, organisée avec l’appui technique et financier de Handicap International dans le cadre du projet « ENSEMBLE », a donc été l’occasion pour les membres du CCAE de faire le bilan à mi-parcours des interventions sur les cas de protection des enfants de la période d’avril à juin 2023.
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Elle leur a également permis de faire l’état des lieux de mise en œuvre des recommandations de la rencontre précédente et du plan d’action du CCAE.
Par ailleurs, en plus d’avoir échangé et discuté sur les réponses immédiates à apporter et les actions de prise en charge des victimes, les membres du Cadre ont élaboré le calendrier d’une tournée de vulgarisation du protocole de référencement et de dénonciation des cas d’abus, de violence basée sur le genre au niveau communautaire.