Togo : Le CACIT œuvre pour un meilleur accès des journalistes au droit et à la justice

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) travaille à assurer aux journalistes, également considérés comme des défenseurs des droits de l’Homme, l’accès rapide à une assistance juridique, à renforcer la défense de ceux d’entre eux qui sont attaqués et à améliorer leur sécurité. Ceci, dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet d’accompagnement pour un meilleur accès des journalistes aux droits et à la justice au Togo » financé par l’UNESCO.

Une table ronde d’une journée organisée le vendredi 11 novembre à Lomé a été pour les responsables de cette organisation l’occasion de réunir hommes de médias et organisations de défense des droits de l’homme. L’idée est de mener des échanges sur la situation des journalistes, notamment sur des cas de menaces, d’attaques ou de pressions subis par ces derniers.

« La profession de journalisme souffre de nombreux maux depuis des années dans notre pays. Avec la réforme du Code de la presse et les diverses modifications de la loi sur l’information, les journalistes sont de plus en plus sujets à des sanctions de la part de l’autorité. Ces soucis sont pour la plupart dus à une mauvaise appropriation ou compréhension des dispositions légales autant par les journalistes que par les avocats- conseils qui interviennent pour accompagner les litiges entre les acteurs. On peut aussi noter l’absence d’un cadre de promotion et de divulgation de ces outils et une meilleure implication des acteurs en la matière. Voila ce qui nous a conduit à initier cette rencontre », a indiqué Justin Abalo Badjaliwa, coordonnateur du Programme Régional-Afrique du CACIT.

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La table ronde a donc été l’occasion d’évaluer l’environnement de l’exercice de la profession du journalisme et les questions liées à la liberté d’expression au Togo. Dans les détails, il s’est agi d’échanger sur l’accès des journalistes aux droits et à la justice, les normes internationales et régionales en matière de liberté d’expression et de sécurité des journalistes. Des échanges qui se justifient par les récentes évolutions de l’exercice de la profession de journalisme au Togo et des différentes interpellations dont certains médias ont fait l’objet.

Par ailleurs, les discussions menées à la table ronde ont également porté sur la protection juridique des journalistes et l’accès des professionnels des médias à des recours juridiques (national, régional et international) et non juridique. Certaines dispositions du Code de la presse et du Code pénal susceptibles de porter préjudice aux hommes de médias si elles ne sont pas bien cernées, ont été passées en revue.