Togo : Formés aux « Universités citoyennes du Mandé », 25 acteurs reçoivent leur attestation

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Clap de fin pour les ‘‘Universités Citoyennes du Mandé’’, formation continue organisée par le CACIT, en collaboration avec IFORDD et PCJV et avec le soutien financier de Brot für die Welt (Pain Pour Le Monde). Outillés sur les droits de l’homme et le fonctionnement des mécanismes de lutte contre l’impunité, ainsi que les fondamentaux de la gouvernance locale et la décentralisation, les 25 participants à cette formation ont reçu leur attestation ce jeudi 27 octobre à Lomé.

Le DE du CACIT et Rachel Molley lors de la cérémonie de clôture

Durant 11 semaines, ces 25 participants, dont 5 femmes, ont approfondi leurs connaissances entre autres sur les techniques de monitoring à différents niveaux intéressant les droits de l’Homme, les techniques d’entretien des victimes, les textes et mécanismes existants. Ils ont également été outillés sur les méthodes de rédaction de rapports sur une situation des droits de l’Homme avec un accent particulier sur la manière de travailler avec les différents mécanismes des droits de l’Homme et les mécanismes de lutte contre l’impunité des actes de violation des droits de l’Homme et de corruption au Togo. Une partie de la formation a aussi été consacrée à la gouvernance locale et à la décentralisation comme facteur essentiel de lutte contre les inégalités sociales et outil de promotion de la cohésion sociale.

Vue des 25 participants à la formation

De quoi combler les attentes d’Abravi Sikpa, une des cinq femmes ayant suivi la formation. Cette étudiante en 2è année de Droit dit avoir particulièrement aimé la partie de la formation qui a porté sur les droits de la femme.

« Je prévois être une féministe et défendre les droits des femmes, faire comprendre aux gens qu’elles n’ont pas à être piétinées parce qu’elles sont nées femmes et les aider à être émancipées et à bien évoluer dans la vie. Cette formation m’a donc beaucoup appris et je suis ravie d’y avoir participé », indique-t-elle.

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Même son de cloche chez Basile Gbati Nakoudja, juriste collaborateur dans un cabinet d’avocat.

« Je suis ravi de savoir qu’il y a de telles initiatives dans notre pays. En tant que juriste praticien, titulaire d’un Master en décentralisation et gouvernance locale, cette formation est un gilet de sauvetage parce que j’en avais vraiment besoin. J’ai particulièrement aimé les modules servis par plusieurs ministères et la CNDH. Tous étaient impliqués dans cette formation. Cela prouve combien de fois les autorités sont conscientes de ce que la jeunesse a besoin de formations », a-t-il fait savoir.

Le D.E du Cacit remettant à une participante son attestation

Objectifs atteints pour le CACIT et ses partenaires

« Les objectifs assignés à cette formation ont été atteints », estime de son côté Rachel Elome Molley, responsable du département de la promotion des droits de l’homme et du genre au Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT). Mme Molley se réjouit particulièrement de l’assiduité et du sérieux avec lesquels les participants ont suivi la formation, et salue le fait que cette université ait permis d’associer tous les acteurs aussi bien étatiques que non-étatiques.

«  Nous disons merci à l’Institut de Formation et de Recherche pour le Développement Durable, à la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité et à notre partenaire Pain Pour Le Monde pour leur soutien lors de cette formation », conclut Rachel Molley.

A noter que la formation a associé la théorie à la pratique à travers une visite de terrain effectuée par les participants à la Direction de la police judiciaire.

Les participants, leur attestation en main