(Société Civile Médias) – Après de multiples séances d’immersion sur les thématiques de violences sexuelles, les collectes de données sur lesdites thématiques, la rédaction des documents de plaidoyer et d’influence, les séances de simulation, le moment est enfin venu pour mettre en pratique toutes ces renforcements de capacités et c’est bien Youth Panel Lomé qui vient de donner le ton.
Au total, 14 jeunes dont 07 de jeunes femmes, 04 jeunes hommes, 01 fille handicapée ont mené une série de rencontres de 08 cibles composée des OSC, les leaders religieux et communautaires (Chef canton, prêtre de Legbassito), ONG COLOMBE, CNJ, Groupe de Femmes, Imam, Paires, Scoutes, ONG PSAS) du 08 au 11 septembre 2022.
Ces actions de plaidoyer initiées à l’endroit de ces cibles visent d’une part les OSC à soutenir à travers leur plans stratégiques, politiques, programmes, projets, les actions en faveur de l’égalité genres et la participation des filles et jeunes femmes (y compris celles handicapées) dans les processus de prises de décisions publiques permettant de lutter contre le harcèlement sexuel des filles et jeunes femmes ; d’autre part, que les leaders communautaires prennent des initiatives avec le concours des parents, des garçons, des jeunes hommes, des filles et des jeunes femmes pour proposer des pratiques à fin contribuent au changement des attitudes et comportements des garçons et jeunes hommes en lien avec le harcèlement sexuel en déconstruisant les normes et croyances préjudiciables identifiées.
« 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒂𝒍𝒖𝒐𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒗𝒆𝒏𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝒀𝒐𝒖𝒕𝒉 𝑷𝒂𝒏𝒆𝒍 𝑳𝒐𝒎𝒆́, 𝒔𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒆𝒕 𝒓𝒆́𝒂𝒇𝒇𝒊𝒓𝒎𝒐𝒏𝒔 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒏𝒈𝒂𝒈𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒕𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒆𝒏 𝒍𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒗𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒄𝒉𝒂𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒕𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒊𝒆𝒏𝒔, 𝒔’𝒂𝒈𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒈𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒉𝒂𝒓𝒄𝒆̀𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒆𝒓𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒖𝒏𝒆 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒈𝒊𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒑𝒔𝒚𝒄𝒉𝒐𝒍𝒐𝒈𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒇𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒂̀ 𝒂𝒄𝒄𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆𝒓 𝒄𝒆𝒔 𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒄𝒕𝒊𝒎𝒆𝒔 », indique le p𝐫𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐚𝐭𝐡𝐨𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐨𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐋𝐞́𝐠𝐛𝐚𝐬𝐬𝐢𝐭𝐨.
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« 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓𝒑𝒓𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒋𝒆𝒖𝒏𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒕𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒑𝒉𝒆́𝒏𝒐𝒎𝒆̀𝒏𝒆 𝒅𝒖 𝒉𝒂𝒓𝒄𝒆̀𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒆𝒙𝒖𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒃𝒆𝒍 𝒆𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒏𝒐𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕𝒆́𝒔. 𝑳’𝒊𝒎𝒂𝒎 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒅𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒍𝒆 𝒇𝒆𝒓𝒂 𝒂𝒖 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒔 𝒓𝒆𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒔𝒒𝒖𝒆́𝒆. 𝑰𝒍 𝒔𝒆𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒕 𝒒𝒖’𝒊𝒍𝒔 𝒓𝒆𝒗𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒏𝒐𝒖𝒔, 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒍’𝒂𝒖𝒕𝒐𝒓𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒕𝒐𝒓𝒊𝒕𝒆́𝒔 𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍𝒆𝒔, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍’𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒆́𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒊𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒐𝒖̀ 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒏 𝒅’𝒊𝒏𝒗𝒊𝒕𝒆𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒅’𝒂̂𝒈𝒆 𝒂̀ 𝒚 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕. 𝑰𝒍𝒔 𝒑𝒆𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒍’𝒆́𝒍𝒂𝒓𝒈𝒊𝒓 𝒂̀ 𝒅’𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒈𝒊𝒆𝒖𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖’𝒆𝒏𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆 𝒊𝒍𝒔 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒎𝒆𝒔𝒔𝒂𝒈𝒆 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒂𝒖𝒕𝒆́ 𝒆𝒕 𝒆𝒏𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒍𝒂𝒊 », indique le conseiller de l’imam de la mosquée centrale de Légbassito.
« 𝐷𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑗’𝑎𝑖 𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑢 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑙𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟 𝑟𝑒𝑙𝑖𝑔𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑙𝑖𝑔𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑜𝑢 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑜𝑛𝑠 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑛𝑜̂𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑖𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑝𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑟𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑠’𝑎𝑑𝑎𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑎𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑜𝑢 𝑐ℎ𝑜𝑞𝑢𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑙𝑜𝑐𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑒́𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑛𝑜𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑑’𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙’𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑠, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑’𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑛𝑢 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑑𝑜𝑐𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠, 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑑𝑒́𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑒𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠, 𝑐𝑎𝑟 𝑙’𝑒𝑥𝑝𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒́ 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟 𝑗𝑢𝑠𝑞𝑢’𝑎𝑢 𝑏𝑜𝑢𝑡 », fait savoir 𝐘𝐚𝐰𝐚, 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐘𝐨𝐮𝐭𝐡 𝐏𝐚𝐧𝐞𝐥.