LE COACHING : Une tentative de définition en 7 points !

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Confronté à diverses dérives, le coaching est pourtant une profession comme toute autre, un métier qui se respecte, avec des normes déontologiques, une approche éthique, des partages de bonnes pratiques, pour ne citer que ceux-là. Bref, il s’agit également d’un métier qui se remet aussi en question de manière continue. Dans le texte ci-dessous, extrait de l’ouvrage « Devenir Coach en 21 leçons », Adamas KOUDOU, Docteur honoris causa en Coaching et développement personnel, LADC Institute (USA), tente une définition du coaching en 7 grands points, avec des astuces qui vous permettront de distinguer un vrai coach d’un usurpateur. Lecture !

Chaque Coach Professionnel, chaque Formateur ou Certificateur de coach doit faire de la pédagogie, en dehors des heures de formation de l’école. Je veux dire, à l’endroit du public. Comme on dit, la seule façon de ne pas être trompé par le « faux » est de bien connaitre le « vrai ». Nous avons le devoir de diffuser régulièrement le bon pour aider le public à pouvoir discerner le vrai de l’ivraie, les Professionnels des usurpateurs. A savoir qu’on a besoin de coaching, à savoir que le coaching est sérieux et que rien ne peut le remplacer, et que nous en avons besoin ici aussi bien structuré, comme sous d’autres cieux. 

C’est quoi le coaching ?

  1. Le Coaching est une posture adoptée dans une relation (avec son collaborateur, son conjoint, son enfant ou son parent), qui tente de remettre en cause les certitudes afin de favoriser une plus grande largeur dans l’appréciation des choses. Ça ne peut que se faire de cette façon ? Pourquoi le pensez-vous ainsi ?
  2. Le Coaching est (alors) une compétence de Management utile à plusieurs niveaux, pour responsabiliser, mobiliser les collaborateurs à aller au-delà de leurs limites, pour activer au service des objectifs le réel niveau de leurs capacités. Le Manager peut adopter cette posture de questionnement sur les possibilités de faire différemment, de manière à exploiter le potentiel en latence,

Il (le coaching) peut être une culture au sein de l’organisation et son impact sur les résultats de court moyens et long termes sont mesurables et nettement meilleurs que les résultats dans les mêmes conditions de travail, sans une culture de coaching. Le management devra étape par étape, instaurer cette culture au sein de l’organisation.

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  • Le Coaching est une science de traitement basé sur le cerveau. Le mental étant à la commande du physique,  notre état de santé, notre état émotionnel, nos capacités sociales et relationnelles, nos regards sur nous-mêmes et sur les autres sont évidemment des conséquences de nos modes de pensées et, tout ce qui est lié à la pensée est malléable, à conditions qu’on change de conditionnement en acceptant de rediriger nos pensées. Il est possible d’intégrer de nouvelles croyances. Le cerveau accepte toujours de nouvelles choses à lui proposé. Ces croyances nouvelles écraseront les anciennes, en devenant le nouveau fondement du moi, en s’enracinant profondément dans le subconscient, suite à la répétition. De nouveaux circuits neuronaux se créant, de nouveaux comportements peuvent donc apparaitre.
  • Le Coaching est une méthodologie de résolution de problèmes, ou de perfectionnement dans n’importe quel domaine. Qu’est-ce qui ne va pas ? Que souhaitez-vous de différent ? En quoi cela est-il meilleur ? Comment comptez-vous améliorer la situation ? Quels sont les pour et les contre ?
  • Le Coaching est (alors, à partir du Point 4 ci-dessus), un outil de recherche de voies du possibles sur un système, dans un système, aidant à reconnaitre facilement les perturbations possibles sur le système afin de les contourner, ou implémenter de façon dynamique et durable des processus d’optimisation des processus, des ressources, leurs usages et ainsi, les résultats. Croyez-vous être au summum des capacités du système ? Qu’est-ce qui existe comme ressource ignorée, peu ou mal exploitée ? Que perd-on ou gagne-t-on de plus en recherchant d’autres manières de s’y prendre ?
  • Le Coaching est une raison d’être, quand une personne se dispose et s’engage au service d’autres, pour leur permettre de détecter et mettre en valeur ce qu’elles ont de meilleur eu sein d’elles-mêmes, devant contribuer en large mesure à l’accomplissement de leurs propres raisons d’être. Que gagnez-vous en travaillant sur les moyens d’amener les autres à aller au plus profond d’eux-mêmes ? Quel est votre ressenti ? Vous sentez-vous prédisposé à cette mission ?
  • Le Coaching est une activité économique comme le conseil et le mentorat, une prestation intellectuelle au travers laquelle le Professionnel ici appelé Coach, apporte, suivant un protocole clair et suivant le contrat qui le lie à un commanditaire ou un demandeur quelconque, un accompagnement à différents niveaux possibles, en plusieurs étapes, dans un temps précis à son client individuel ou institutionnel. Vivez-vous de votre métier ? Comment vous faites-vous évaluer par vos clients à la fin d’un cycle de coaching ? Quel(s)  coaching pratiquez-vous ? Quel est votre modus operandi ?  

Quand fait-on appel au coaching ?

  • Vous faites quelque chose qui marche et vous souhaitez avoir un regard extérieur neutre pour apprécier avec vous, comme on dit souvent, là où deux yeux peuvent voir, quatre yeux peuvent voir mieux. La recherche de l’excellence parce que les possibilités de la vie sont illimitées, et tant qu’on peut voir au-delà de son seul conditionnement et au-delà de la portée de sa propre vision, on peut réaliser plus.
  • Le coaching engage la responsabilité entière des personnes qui le sollicitent. Le Client est l’Acteur principal de son changement, le Coaching est une expertise de processus. C’est pour cela que seuls les bosseurs et ambitieux raisonnés valorisent mieux le coaching. Les paresseux intellectuels, physiques ou spirituels qui veulent des solutions conçues mises en vente seront déçus, et l’expression de leur déception contribuera à avilir le coaching, dans la mesure où les Coachs ne tiendront pas dans une rigueur non négociable de leur cadre de travail, et se laisseront transformés en gourous, conseils ou mentors… Le coaching ne vend de la magie, il vous challenge et vous devrez être prêt et disposé à bosser de la meilleure façon pour réussir.
  • Il y a certainement plusieurs manières possibles de progresser dans la réalisation d’objectifs ambitieux, de résolutions de problèmes, La particularité du coaching réside dans le fait que :
    • Les ressources sont illimitées et ainsi, les possibilités ;
    • Une solution existe toujours à conditions de renoncer aux impossibilités très souvent liées aux limites qu’on s’impose soi-même, du conditionnement dans lequel on a été socialisé, aux certitudes qu’on refuse de soigner ;
    • Chaque système a au sein de lui-même les clés nécessaires pour son autoréalisation. Tant qu’on se donne les moyens d’aller au fond de soi, d’accéder à ses forces, reconnaitre d’autres forces dont on a besoin et où et comment s’en procurer et s’en servir efficacement, vous imaginez ce que cela donne en termes de résultats.

Comment reconnaitre un Coach, le vrai de l’usurpateur ?

Ceci est une clé essentielle dont chacun devra se servir. Quatre (4) questions à adresser au Coach, ou une vérification en quatre étapes :

  1. Avez-vous reçu une habilitation / Accréditation / Certification ? Auprès de quel(s) organisme(s) certificateur(s) vous êtes-vous faits formés ?
  2. Quel coaching pratiquez-vous ? votre territoire, votre/vos spécialité(s) de coaching
  3. Qui est votre Superviseur, ou comment assurez-vous votre supervision (obligatoire) en tant que coach ?
  4. A quelle(s) association(s) professionnelle(s) de coaches appartenez-vous ?

Une cinquième question nous a été suggérée par mon homologue Formateur de Coach David PILLON :

  • Vous faites-vous évaluer en fin de cycle d’un coaching par votre client ?

Ces questions ne sont pas exhaustives pour reconnaitre un coach pratiquant en bonne voie c’est-à-dire qui se respecte, qui respecte tant sa profession que le public qui le suit, et s’imposant la rigueur nécessaire en inscrivant ses pratiques dans un code déontologique donné.

Des réponses satisfaisantes à ces questions ne définissent les capacités réelles du coach tenir de bons rendez-vous de coaching individuel ou une animation qualitative de coaching de groupe. Néanmoins, elles indiquent qu’il ne s’agit pas d’un Coach autoproclamé, ayant envie de juste se faire entendre, ou de juste profiter de l’appellation « coach ».

Il ne s’agit que juste d’une réflexion de base qui assure que le professionnel est dans la bonne voie, et qu’en passant ces différents passoirs, un niveau acceptable de qualité est déjà au rendez-vous.

Qui vous a formé ? Quand avez-vous eu votre certificat/accréditation ? Cela va responsabiliser les Formateurs et les Organismes Certificateurs vis-à-vis de leurs étudiants et ce qu’ils produisent sur le terrain.

Au Togo, comment obtenir une Habilitation ou une Certification de Coach Professionnel ?

Beaucoup recherchent une école ou un programme de formation pro en coaching. PPDC AFRICA COACHING depuis 2013 offre un parcours annuel chaque année pour obtenir votre Certificat. Peut-être leurs objectifs sont de :

  • Partager les fondamentaux de la discipline ou pousser plus loin leurs compétences en coaching pour en tirer pleinement parti ?
  • Légitimer leur statut, en tant que coach par nature, avec des aptitudes appréciables en relationnel, et une passion pour les métiers de l’aide à l’auto-développement ?
  • Faire du coaching un métier complémentaire ou principal, ou simplement doper leurs compétences de leadership et/ou de Management ?
  • Approfondir leurs connaissances et optimiser leurs pratiques professionnelles ?

Il faut s’adresser à PPDC AFRICA COACHING

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