(Société Civile Médias) – Le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH), en collaboration avec l’Université de Lomé, a lancé ce mercredi 10 août à Lomé, la troisième édition du Concours meilleur mémoire sur les droits de l’Homme. Déjà organisée en 2019 et 2020, l’initiative, il faut le rappeler, vise à promouvoir les droits humains et l’engagement citoyen à travers la production, la valorisation et la vulgarisation des mémoires de Master produits suite aux recherches des étudiants.
Pour cette 3e édition, l’objectif n’a pas changé, à en croire les responsables du CDFDH qui entendent continuer à susciter l’intérêt des étudiants et universitaires togolais et les amener à orienter leurs recherches vers des thématiques en lien avec les droits humains et l’engagement citoyen.
« Nous voulons toujours amener les étudiants et chercheurs à mettre leurs recherches à contribution pour résoudre les problèmes des droits de l’Homme qui minent nos communautés. L’idée est d’encourager ceux et celles qui poursuivent leurs travaux de mémoires dans les universités à choisir des thèmes qui prennent en compte les problèmes que nous rencontrons notamment les questions liées aux droits des femmes, des enfants, des orphelins, celles relatives aux libertés publiques, les problèmes des détenus et d’autres droits », explique Godwin Etsè, Directeur du CDFDH.
L’un des défis que compte relever le concours est d’enlever ce mythe selon lequel les étudiants font des recherches et produisent des documents qui dorment dans les bibliothèques. Il faut donc que ces étudiants voient en leurs productions une solution aux problèmes de la société.
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« Nous avons travaillé avec les lauréats des deux premières éditions. Lors de nos activités organisées à travers le pays, ils avaient eu l’opportunité de partager leurs recherches avec les différentes parties prenantes afin de proposer leurs approches de solutions et d’attirer leur attention sur les problèmes », ajoute M. Etsè.
Pour le Prof G uillaume Ketoh, représentant le président de l’Université de Lomé à la cérémonie de lancement, l’institution s’est engagée depuis plusieurs années dans une approche recherche action pour le développement endogène et durable.
« Nous accompagnons depuis trois ans cette noble initiative qui récompense et encourage les recherches universitaires sur les thématiques des droits humains au Togo. Ce concours permet de concrétiser l’accord de partenariat signé entre les deux institutions basées sur la création d’un cadre d’échange et de collaboration sur les synergies entre l’UL, la société civile et les organisations de défense des droits de l’Homme. Nous réitérons notre engagement à travailler pour l’atteinte des objectifs assignés », a souligné le Prof Ketoh.
Présente à la cérémonie de lancement, Nadia Zibilia, Coordinatrice du Centre d’Information des Nations Unies (CINU), n’a pas manqué de saluer l’initiative.
Le concours, il faut le rappeler, est ouvert aux étudiants qui ont déjà soutenus leurs mémoires de Master dans les universités publics et privées, au cours des cinq dernières années, dans toutes les thématiques qui cadrent avec les droits civils et politiques, les droits économiques et sociaux culturels, les groupes vulnérables etc.