Togo – Kara : Le CAJS remporte le concours de plaidoirie du CACIT

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Organisé par le CACIT dans le but de sensibiliser à la lutte contre l’impunité des actes de violation des droits de l’homme et de corruption pour le renforcement de la cohésion sociale au Togo, le concours de plaidoirie à l’endroit de la jeunesse estudiantine de Kara a rendu son verdict le 1er juillet dernier. Et c’est le Centre d’Actions Juridiques et Sociales (CAJS), l’un des 4 groupes finalistes, qui a remporté le premier prix.

Ce concours de plaidoirie, il faut le rappeler, se situe dans le cadre du projet dénommé « Projet IMPACT-Initiatives citoyennes pour l’efficacité des mécanismes de lutte contre l’impunité au Togo ». Mise en œuvre avec le concours financier de Pain pour le monde, l’initiative vise à améliorer l’efficacité des mécanismes nationaux de lutte contre l’impunité au profit des victimes de violations et des droits humains et des actes de corruption. Plus précisément, il s’agissait de sensibiliser sur la nécessité de lutter contre l’impunité pour le renforcement de la cohésion sociale ; et d’accroître les connaissances des jeunes sur le fonctionnement des mécanismes de lutte contre l’impunité.

M. Nyaku remettant leurs récompenses aux gagnants du 3e prix

Le concours a porté sur le thème : « Prévenir et lutter contre l’impunité des actes de violation des droits de l’Homme et de corruption pour le renforcement de la cohésion sociale au Togo ». Au total, 4 groupes de deux candidats se sont confrontés sur ce thème. A l’issue de la finale, le groupe CAJS, représenté par Julie Kpanté Gnagnam et Jonas Baknam Laré, qui a été déclaré vainqueur dudit concours par les membres du jury par une moyenne de 16,33 sur 20.

« La compétition n’a pas été facile, nous nous sommes organisés en notre sein et pouvoir atteindre l’objectif visé par le CACIT. Nous pensons qu’à travers notre plaidoirie, les gens ont compris ce qu’il faut. Un changement naîtra dans notre société et cela commencera par la base et on pourra radier ce mal d’impunité qui ronge notre société et qui empêche la cohésion sociale », a déclaré Baknam Laré.

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Les 2e, 3e, et 4e place du concours sont respectivement occupées par le club OHADA-UK, l’Association des étudiants juristes et politistes (AEJP) et l’Association of New Generation Women Leaders (ANGeWOL).

Tout en se réjouissant de la mobilisation et de l’implication des jeunes pour la cause des droits à travers ce concours, Ghislain Nyaku, Directeur exécutif du CACIT, estime que les jeunes, à travers leur plaidoirie, ont fait comprendre la façon dont les différents acteurs doivent s’impliquer pour la lutte contre l’impunité.

« Les jeunes ont fait le lien avec l’impunité des actes de violation des droits de l’homme, les actes de corruption et la cohésion sociale. Ils ont appelé les acteurs à travers leurs mots et gestes à s’impliquer davantage pour que la cohésion sociale soit une réalité dans notre pays », s’est réjoui M. Nyaku, présent lors de la finale.