OIT : Les défis qui attendent Gilbert Houngbo

Société Civile Médias
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Société Civile Médias) – Premier Africain porté à la tête de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), Gilbert Houngbo se dit « heureux d’accepter ce défi et de continuer à se dévouer pour que les personnes les plus vulnérables ne soient pas laissées pour compte ».

Reconnaissant que son élection au poste de Directeur général « intervient à un moment trouble de l’histoire, à un moment d’incertitude pour ce que l’avenir pourrait réserver », l’ancien Premier ministre togolais estime que « le monde a besoin d’une OIT qui soit capable de résoudre les problèmes concrets des travailleurs et des entreprises ».

Ainsi donc, M. Houngbo entend préserver et protéger les progrès accomplis ces dernières décennies en matière de justice sociale. De même, il veut centrer les solutions mondiales aux nouveaux défis et opportunités sur les valeurs humaines, environnementales, économiques et sociétales. En bref, pour Gilbert Houngbo, un nouveau contrat social mondial s’impose.

Aussi, de l’avis de certains observateurs, les défis du nouveau patron de l’OIT seront considérables dans un monde où la transformation radicale du marché du travail dans la dynamique de la digitalisation du monde avance au pas de charge. Le Togolais aura donc pour tâche de faire adapter les normes de cette organisation centenaire à un marché du travail en pleine mutation sous l’effet des nouvelles technologies, d’autant que la pandémie de Covid-19 a donné un coup d’accélérateur aux technologies de télétravail.

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Dans sa candidature, il faut le rappeler, Gilbert Houngbo avait souligné que sa vision de l’OIT s’inspire du préambule de la Constitution de l’organisation: « Attendu qu’une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale ».