(Société Civile Médias) – Au Togo, 30 femmes agricultrices de Kpatayou, localité située dans le canton de Kouméa (préfecture de la Kozah), disposent désormais de techniques pouvant leur permettre de transformer le soja et le gingembre en leurs produits dérivés. Un savoir-faire acquis grâce à une formation de quatre jours organisée à leur endroit par l’association APRODIFE (Action pour la Promotion et le Développement Intégral de la Femme et de l’Enfant). L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Restauration des sols agricoles et renforcement des moyens d’existence des femmes et des jeunes dans le village de Kpatayou ».
Financé par le Programme de Micro Financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM) à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ce projet, il faut le rappeler, vise de façon globale à contribuer à la gestion durable des terres pour une agriculture respectueuse de l’environnement dans le canton de Kouméa.
Une des activités prévues dans le cadre de sa mise en œuvre est le renforcement des capacités de 30 femmes en techniques de transformation des produits locaux, notamment le gingembre et le soja. La session de formation organisée les 8,9, 10 et 11 février 2022 visait donc à doter les bénéficiaires de techniques de transformation du soja, du gingembre et de leurs produits dérivés. Durant les quatre jours, les femmes se sont appropriées ces techniques à travers une méthodologie active et participative, basée sur la pratique.
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« Nous leur avons appris comment il faut traiter le soja à partir de l’eau chaude, comment il faut le traiter à partir de la torréfaction. On leur a également appris à fabriquer le lait de soja, le fromage et la viande de soja, ainsi que la farine enrichie de soja pour la bouillie. Les femmes ont aussi appris à faire des biscuits, des sandwichs, la pate, les beignets et autres aliments à base de soja », fait savoir Kpiki Kadabi Awi, transformatrice agroalimentaire industrielle et formatrice sollicitée pour l’occasion.
« En ce qui concerne le gingembre, les femmes ont appris à faire du jus, du sirop, des croquettes à base de cette épice », ajoute Mme Awi.
A APRODIFE, on estime qu’il s’agit, à travers cette formation, non seulement de doter les femmes des connaissances qui leur ont été transmises, mais aussi et surtout de leur permettre de s’en servir pour diversifier leurs sources de revenus. Les participantes n’ont donc pas manqué de témoigner leur entière satisfaction et ont rassuré l’équipe technique de l’association de leur engagement à mettre en pratique, de façon perpétuelle, les acquis de la formation.
Par ailleurs, un plan d’accompagnement a été élaboré par APRODIFE et permettra à l’association d’effectuer un suivi régulier auprès des 30 femmes bénéficiaires.