Togo/PRISET et VBG : Plus de 500 acteurs sensibilisés, des discussions « franches et riches »

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Organisée du 9 au 23 novembre dernier par le GF2D et la CEET dans le cadre du Projet de Réformes et d’Investissements dans le Secteur de l’Energie au Togo (PRISET), la campagne de sensibilisation des communautés sur les violences à caractère sexuel portant atteintes aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique et psychologique et à la sécurité de la personne, affiche un bilan satisfaisant. En plus d’avoir connu la participation de plus de 500 acteurs, cette activité a donné lieu à des débats vifs et à des discussions franches et riches avec les communautés sur les VBG.

Cette activité d’une dizaine de jours s’est déroulée dans les 10 cantons des préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé, zones ciblées par le PRISET.

Elle a permis à la délégation du GF2D, organisation chargée de la sensibilisation, d’interagir avec plus de 500 acteurs à qui des connaissances ont été données sur les violences basées sur le genre (harcèlement sexuel, l’abus sexuel, l’agression sexuelle, le viol, inceste, la discrimination face à l’emploi et les autres inconduites à caractère sexuel), et les mécanismes de leur gestion.

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Princesse Sabi du GF2D

« Les débats ont été vifs. Les discussions ont été franches et riches notamment en témoignages de la part des participants. Il faut avouer que les échanges ont suscité un réel intérêt auprès des populations », se réjouit Princesse Sabi, Chargée de programme des services juridiques au GF2D.

« Le constat que nous avons effectué au cours de nos séances de sensibilisation, est que les violences sexuelles sont une problématique évoquée par la CEET, mais c’est un problème qui est présent dans les familles. C’est une triste réalité au sein des communautés », déplore Mme Sabi qui dit avoir également constaté que les populations ont pris conscience de la chose.

Prendre conscience de la situation est une chose, mais continuer à œuvrer pour que les VBG soient éradiquer des communautés ciblées par la sensibilisation en est une autre.

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Au-delà de cette activités, le GF2D compte donc faire une suivi sur le terrain.

« Ce suivi se fera essentiellement par l’entremise des comités de gestion des plaintes, pour pouvoir recevoir d’éventuelles plaintes qui n’ont pas pu nous parvenir. Ceci, avec l’accord des chefs cantons », indique Princesse Sabi. « Il faut préciser qu’il y a un partenariat qui existe dorénavant entre les chefs cantons et le GF2D. Ce qui permet à ces derniers de pouvoir nous joindre directement. Ils peuvent également nous solliciter pour poursuivre cette sensibilisation à l’endroit des autres populations qui n’ont pas encore accès à ces informations », fait-elle savoir.