Togo : La CGLTE-AO lance la 3e « Caravane ouest africaine Droit à la terre, à l’eau et à l’agroécologie paysanne »

Jean de Dieu SOVON
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(Société Civile Médias) – Après le succès des première et deuxième édition organisées respectivement en 2016 et 2018, place à l’acte 3 de la « Caravane ouest africaine, Droit à la terre, à l’eau, à l’agroécologie paysanne ». L’initiative, prévue du 20 novembre au 11 décembre, a été lancée le vendredi 12 novembre par la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau – Afrique de l’ouest (CGLTE-AO).

Cette caravane se veut une lutte commune pour mettre fin à la marchandisation, à l’accaparement des ressources naturelles aux profits des multinationales. Son objectif est de contribuer à une transformation sociale en Afrique de l’ouest, à travers la mobilisation des communautés de base en vue d’interpeller les décideurs pour l’amélioration de la gouvernance inclusive du foncier, de l’eau et des semences paysannes aussi bien au niveau national que régional.

« Nous organisons cette caravane pour mobiliser les organisations de la société civile, notamment celles des droits humains afin qu’elles interpellent les décideurs à mieux gouverner nos ressources naturelles que sont la terre, l’eau et les semences paysannes », explique Toussaint Aziamanyo, responsable No Vox Togo et point focal de la CGLTE-AO au Togo.

Pour cette édition, la caravane partira de la Gambie, traversera le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Guinée Conakry, pour achever sa course en Sierra Leone, pays de destination finale où le « Livret Vert », document de plaidoyer de la CGLTE-AO, sera remis au chef de l’Etat de ce pays.

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Table d’honneur lors du lancement de l’initiative

Plus de 300 participants de 15 pays d’Afrique et d’ailleurs feront le trajet et 15000 personnes seront mobilisées tout au long de l’itinéraire. 16 escales d’activité sont prévues au cours du trajet et seront émaillées de conférences populaires, de débats sur des thématiques, de marches, de projections de films et de rencontres d’échanges avec les représentants des communautés de base, des parlementaires, des élus communaux, des autorités administratives et coutumières.

« Je reste persuadé que seules les actions de mobilisation nous permettront d’éradiquer définitivement ce fléau et j’invite d’autres organisations de la société civile à se joindre à nous car la lutte est commune », précise le point focal de la CGLTE-AO au Togo.

La CGLTE-AO, il faut le rappeler, est une synergie de 15 mouvements et organisations de la sous-région qui ont pour but de mener des actions collectives basées sur des analyses et propositions communes. Son objectif global est d’influencer les politiques et les textes législatifs en cours d’élaboration sur le foncier, l’eau et les ressources naturelles dans l’espace CEDEAO et UEMOA, pour défendre les droits dans le cadre de la souveraineté alimentaire en promouvant l’agroécologie paysanne et en s’appuyant sur le droit à l’alimentation.