Peine capitale : Au moins 800 femmes sont condamnées à mort dans le monde

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Alors que la 19e Journée internationale contre la peine de mort a été célébrée dimanche 10 octobre, le Cornell Center on the Death Penalty Worldwide estime qu’il y a au moins 800 femmes condamnées à mort dans le monde. Le Ghana et la Zambie, deux pays africains, sont cités parmi les Etats concernés.

D’après Amnesty International, 16 femmes font partie des 483 exécutions confirmées en 2020 en Égypte, en Iran, à Oman et en Arabie saoudite.

La Journée internationale contre la peine de mort 2021 a donc été consacrée aux femmes qui risquent la peine capitale, qui ont été condamnées à mort, qui ont été exécutées ainsi qu’à celles qui ont été graciées ou reconnues non-coupables.

Pour la Coalition mondiale contre la peine de mort, la discrimination fondée sur le sexe et le genre, souvent couplée à d’autres éléments d’identité, comme l’âge, l’orientation sexuelle, le handicap et la race, expose les femmes à des formes croisées d’inégalités structurelles.

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Ces préjugés, estime la Coalition, peuvent peser lourdement sur la détermination de la peine, notamment lorsque les femmes sont stéréotypées comme étant une mauvaise mère, une sorcière ou une femme fatale.

« Cette discrimination peut également conduire à ce que des circonstances atténuantes essentielles ne soient pas prises en compte lors de l’arrestation et du procès, comme le fait d’être victime de violences et d’abus sexistes », indique-t-elle.

Pour la Coalition mondiale contre la peine de mort, tout en œuvrant à l’abolition totale de la peine de mort dans le monde entier, pour tous les crimes et pour tous les genres, il est essentiel de tirer la sonnette d’alarme sur la discrimination dont sont victimes les femmes et sur les conséquences que cette discrimination peut avoir sur une condamnation à mort.