(Société Civile Médias) – En dépit des progrès réalisés par le Togo en matière de droits et du bien-être de l’enfant, la situation n’est pas satisfaisante. Le constat est de l’association Initiative Citoyenne des Jeunes la Voix des Enfants (ICJ-VE). A l’occasion de la 31è édition de la Journée de l’Enfant Africain (JEA), commémorée ce mercredi 16 juin, cette organisation tient à rappeler qu’il reste encore beaucoup à faire pour l’effectivité de la mise en œuvre, par le Togo, de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant.
Tout en félicitant les autorités togolaises pour les efforts déjà consentis, l’ICJ-VE estiment qu’elles doivent prendre des mesures nécessaires pour assurer la mise en place des mécanismes nationaux en vue de garantir aux enfants togolais, la jouissance de leur droit à la liberté d’expression ; la vulgarisation à l’endroit des populations et des pouvoirs publics décentralisés, des règles de protection des mineurs privés de liberté et la sensibilisation des parents sur les méfaits et les échecs du « confiage » des enfants, qui a montré ses limites.
« Nous encourageons le gouvernement à redoubler d’efforts, dans sa volonté d’assurer le bien-être des enfants sur tout le territoire. Nous l’encourageons également à définir une stratégie nationale de lutte contre les violences, abus et exploitation sexuels des enfants qui permette d’endiguer ce fléau et de prendre en charge les victimes. Et nous l’appelons encore à élaborer et assurer la mise en œuvre d’une politique nationale de protection sociale des familles et des enfants vulnérables afin d’apporter une réponse holistique aux causes des violations des droits de l’enfant, en améliorant l’accès des familles et des enfants en difficulté aux services sociaux de base et à des services de protection sociale », indique l’association dans un communiqué rendu public ce mercredi.
Pour l’ICJ-VE, la commémoration de la Journée de l’Enfant Africain est une invite à une réflexion et à un engagement sans faille de tous afin de s’attaquer aux nombreux défis auxquels sont confrontés les enfants à travers le continent. C’est également, selon cette organisation, une occasion de sensibiliser à la situation des enfants en Afrique, en appelant les dirigeants à assurer à tous l’accès aux soins et à l’éducation, et à leur donner la possibilité de défendre leurs droits.