Togo – David Dosseh : « La justice togolaise n’est pas vecteur de la construction d’une vraie nation »

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Le Prof David Dosseh n’est pas fier quand il s’agit de parler de la justice togolaise. Alors que rien n’est fait pour libérer un certain nombre de prisonniers politiques dont l’état de santé se détériore, le Coordonnateur du Comité pour la libération de tous les prisonniers politiques du Togo estime que l’appareil judiciaire togolais ne joue pas son rôle.

« La justice togolaise aujourd’hui ne fait pas honneur à notre pays. Elle n’est pas ce vecteur de la construction d’une vraie nation, une nation de vivre-ensemble (…) », a-t-il fait observer lors de la conférence de presse du Comité jeudi dernier à Lomé, propos relayés par Ici Lomé.

Pour le Prof Dosseh, la justice togolaise se comporte beaucoup plus comme étant aux ordres, qu’en sauveur des citoyens opprimés et sans défense

« Ils (les juges) donnent l’impression parfois que ces actes sont posés dans le but de répondre à un impératif qui leur a été imposé par le pouvoir exécutif en oubliant qu’au-delà de ceux qui détiennent aujourd’hui le pouvoir exécutif, il y a des citoyens, il y a des familles, il y a des femmes, il y a des enfants (…) », fustige le responsable du Front Citoyen Togo Debout.

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Le Comité pour la libération de tous les prisonniers politiques du Togo réclame la libération des prisonniers dits politiques togolais, notamment 4 gravement malades.  Il s’agit de Leyla Tagba qui est asthmatique et souffre d’hypertension artérielle et de difficultés respiratoires ; de Souleymane Akossi, un jeune de 29 ans qui souffre d’un début de démence depuis quelque mois ; d’Arimiou Ouro-Adjana qui est gravement malade et hospitalisé au cabanon et Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du Chef de l’Etat, malade et qui risque une amputation de la jambe.