Togo – Corruption : Une Stratégie nationale pour mieux lutter contre le phénomène

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Mise en place depuis bientôt six ans, la HAPLUCIA veut se doter d’une stratégie nationale en vue d’une lutte plus efficace contre la corruption et les infractions assimilées. Le processus d’élaboration de ce nouvel outil a été mis en branle par l’institution dirigée par Essohana Wiyao.

A travers cette initiative, la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées s’engage dans la mise en œuvre au Togo, des conventions internationales et régionales de prévention et de lutte contre la corruption.

La stratégie nationale permettra par ailleurs à cette institution d’asseoir une lutte qui répond aux standards internationaux contenus dans les instruments que le Togo a ratifiés. Il s’agit de la Convention des Nations Unies, celle de l’Union africaine ou le Protocole de la CEDEAO.

Aussi, alors que beaucoup d’acteurs interviennent dans la lutte contre la corruption au Togo mais de façon disparate, la HAPLUCIA, à travers la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, entend travailler pour une synergie d’action.

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« La stratégie va nous permettre de nous fédérer, afin qu’on puisse avoir une cohérence d’actions pour plus d’efficacité », explique Essohana Wiyao, président du HAPLUCIA.

Créée en juillet 2015, la HAPLUCIA est une institution étatique chargée de promouvoir et de renforcer la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées dans les administrations, les établissements publics, les entreprises privées et les organismes non étatiques.

Sa mission se décline en 4 principaux axes : la prévention des actes de corruption par des activités de sensibilisation, d’information, d’éducation et de vulgarisation de textes ainsi que la promotion d’un système de gouvernance qui prévient les conflits d’intérêts et l’enrichissement illicite ; la répression à travers la collecte et le traitement des plaintes et dénonciations des faits de corruption ; la protection des dénonciateurs et le respect du principe de la présomption d’innocence ; la coopération avec les institutions internationales et autorités homologues, la facilitation de l’entraide judicaire portant sur les actes de corruption ou d’infractions assimilées et les actions concertées avec les organismes étatiques, le secteur privé et les organisations de la société civile qui luttent contre la corruption.