Alphabétisation et éducation non-formelle : Pamoja-Togo identifie les besoins en renforcement des capacités des acteurs

Société Civile Médias
4 Min Read

(Société Civile Médias) – Le réseau Pamoja-Togo, spécialisé dans l’Education des adultes, procède à l’identification des besoins en renforcement des capacités des acteurs de l’alphabétisation et de l’éducation non-formelle (AENF). L’activité est prévue dans les chefs lieux des cinq régions administratives et Lomé commune. Elle se situe dans le cadre de la convention conclu avec l’Institut de coopération internationale de la confédération allemande pour l’éducation des adultes (DVV Internationale) en vue de permettre à cette organisation de parvenir à la mise en œuvre efficace de son plan d’action annuel.

Cette activité, qui était à l’étape de Lomé Commune jeudi 6 mai 2021, intervient un peu plus de deux mois après la présentation des résultats provisoires de l’étude sur l’état des lieux de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle au Togo.

D’après Francoise Mayi Gnofam, Présidente du Conseil d’administration de Pamoja-Togo, cette étude a permis de répertorier des besoins dont celui relatif au renforcement des capacités des acteurs de l’AENF.

« Nous nous retrouvons maintenant avec un groupe plus restreint d’acteurs de l’AENF, c’est-à-dire les organisations de la société civile qui sont dans le domaine et qui interviennent sur le terrain pour qu’elles puissent nous exprimer leurs besoins concrets en renforcement de capacités pour que l’alphabétisation et l’éducation non-formelle puissent avoir du succès dans leur zone d’intervention », explique Mme Gnofam.

- Advertisement -

Lire aussi : Togo : L’étude sur l’état des lieux de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle présente ses premiers résultats

Vue partielle des participants à l’atelier de Lomé-Commune

Ainsi donc, les ateliers organisés dans les cinq régions économiques et Lomé Commune ont pour objectif de créer les conditions favorables à la réussite du processus participatif de l’identification des besoins en renforcement des capacités des acteurs ; d’identifier les sources d’informations fiables ou précises sur les opérateurs ; de réaliser une étude diagnostique approfondie en renforcement des capacités en AENF sur leurs structures dans lequel le diagnostic sera effectué.

« La méthode utilisée au cours de ces ateliers est participative. Et ça permettra aux participants d’étaler leurs besoins en renforcement. Autrement dit, ces ateliers permettront d’identifier et analyser les atouts, les potentialités, contraintes, menaces, enjeux, défis et attentes des besoins en termes de renforcement des capacités des acteurs en AENF par région et de faire une liste de ces besoins », précisent Mme Gnofam.

Photo de famille des participants à l’atelier

Selon l’enquête MICS 2010, le Togo compte 977 000 personnes analphabètes, jeunes et adultes de 15 à 44 ans et les deux tiers (68,6%) sont des femmes (670 000). Le gouvernement s’est fixé comme objectif de réduire le taux d’analphabétisme des jeunes et adultes de 15-45 ans de 43,3% en 2010 à 16% en 2025 (Plan sectoriel de l’éducation et stratégie nationale d’alphabétisation et d’éducation non formelle 2014-2025).