S’aimer c’est bien, mais se faire dépister pour pouvoir se marier sereinement et ne pas courir le risque d’avoir des enfants porteurs du gène de la drépanocytose est encore mieux. C’est l’essentiel du message adressé aux populations de Kara (420 km au nord de Lomé) par l’ONG Caring For All à travers une séance de sensibilisation axée sur le thème « L’importance du test de l’électrophorèse de l’hémoglobine avant le mariage ».
La rencontre s’inscrit dans le cadre du lancement du programme « Zéro enfant drépanocytaire au Togo et en Afrique (ZBD-TA) ».
Pour cette organisation qui intervient prioritairement dans la lutte contre la drépanocytose au Togo et en Afrique, il s’agit de sensibiliser un nombre de personnes pour une prise de conscience et surtout pour les emmener à faire le test d’électrophorèse afin d’éviter d’avoir des bébés nés drépanocytaires.
En plus d’avoir éveillé la conscience des populations sur l’existence réelle de cette maladie, cette sensibilisation, organisée samedi 24 avril, a également permis à l’ONG Caring For All d’inciter la population de Kara et ses environs, notamment les deux sexes, à se faire dépister au test de l’électrophorèse de l’hémoglobine pour éviter de donner des bébés drépanocytaires après le mariage.
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« Le test de l’électrophorèse de l’hémoglobine avant le mariage est d’une importance capitale. Il permet d’éviter d’éventuels risques. Je suis moi-même une victime de cette maladie. Et cela aurait pu ne pas m’arriver si des dispositions avaient été prises en amont. Voilà pourquoi il est important aujourd’hui de mettre l’accent sur le dépistage qui, certainement, évitera à beaucoup d’enfants les souffrances liées à ce mal », fait savoir Catherine Stone, présidente de l’ONG Caring For All.
Environ 50 millions de personnes dans le monde manifestent ou sont victimes de drépanocytose et la zone sub-saharienne de l’Afrique reste la plus touchée.
Basée aux États-Unis et présente au Togo, l’ONG Caring For All lutte contre les maltraitances faites aux enfants et aux femmes et apporte son soutien aux personnes démunis, déshérités et sans voix. Elle entend contribuer au changement de mentalité aux niveaux régional, national et international pour l’amélioration des conditions de vie des veuves, des femmes démunies, et celles victime de viols et d’excision.