(Société Civile Médias) – L’association NADDAF (Nouvelles Alternatives pour le Développement Durable en Afrique) veut désormais inscrire ses actions dans la durée. L’organisation, basée à Lomé, se dote d’un plan stratégique triennal (2021-2023) qui lui permettra d’étendre son champ d’action dans toutes les régions du Togo et de renforcer son partenariat avec les autorités au niveau local et national.
« Le Coronavirus a montré que les activités effectuées de façon ponctuelle risquent d’avoir des problèmes de mise en œuvre quand des situations comme celle liée à la crise sanitaire surviennent. Nous ne voulons plus faire des actions ponctuelles, mais les inscrire toutes dans la durée. Face aux enjeux de développement et les défis des populations cibles de NADDAF nous devons avoir une visibilité à long terme », indique Abel YIKPO, chargé de programme à NADDAF, pour expliquer cette nouvelle orientation de l’association. D’après ce dernier, l’organisation a voulu se doter d’un plan stratégique sur trois ans qui lui permettra de sortir des plans annuels et de pouvoir avancer et atteindre ses objectifs à moyen et à long terme.
Ainsi donc, à travers ce Plan, composé de cinq axes stratégiques, NADDAF entend accroître son encrage institutionnel au Togo à travers la promotion des droits des populations vulnérables et créer des espaces de débats sur la citoyenneté, la démocratie et l’Etat de droit. Il s’agit, d’amener le gouvernement togolais, à faire encore plus pour une prise en charge des populations victimes de destructions de l’environnement, de changements climatiques, de risques de catastrophe et de crises sociopolitiques.
Cinq axes majeurs
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Le premier axe du Plan triennal de NADDAF va se consacrer à la lutte pour la réduction des effets du changement climatique, les risques de catastrophes et promouvoir la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).
« Ici, il s’agit de promouvoir la lutte contre les changements climatiques, la protection de l’environnement et la réduction des risques de catastrophe en mobilisant le secteur privée à intégrer la RSE dans son management en vue de renforcer la productivité des entreprises et le respect des droits des travailleurs », explique Abel YIKPO.
L’axe 2 entend promouvoir l’éducation citoyenne et électorale tout en mettant en place des mécanismes de prévention et gestion des conflits. A travers cet axe, NADDAF veut se positionner comme un acteur non-étatique important dans la promotion de l’éducation citoyenne et électorale, la prévention et gestion des conflits, tout en facilitant une forte participation des jeunes et des femmes dans les sphères de décision au niveau local et national.
Quant au troisième axe, il est consacré à la promotion de la consommation locale et des modes de production durable.
« Cet axe permettra à NADDAF de faire la promotion de la souveraineté alimentaire, avec la mobilisation des populations pour la consommation des produits locaux et les modes de consommation durable, tout en assurant plus de revenus pour les paysans, agriculteurs et transformateurs locaux », fait savoir M. YIKPO.
L’axe 4 va renforcer la résilience des populations cibles face aux effets de la crise sanitaire liée à la Covid-19, alors que le 5è et dernier axe va travailler à accroître la visibilité de NADDAF.
Créée en décembre 2013, NADDAF a pour but de contribuer à l’instauration d’une société plus juste, fondée sur les valeurs de développement économique et de respect des droits humains, de l’état de droit et de l’environnement. L’un de ses objectifs est de trouver de nouvelles alternatives pour repenser et mettre en œuvre des actions de développement durable. Pour plus d’informations sur l’organisation, allez sur son site web : www.naddaf.org