Togo/Mines : « Les lignes n’ont pas bougé et les droits des travailleurs ne sont pas respectés »

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – En dépit des efforts déployés pour encourager les employeurs à prendre en compte les préoccupations des travailleurs du secteur des mines, « les lignes n’ont pas bougé et les droits des travailleurs ne sont toujours pas respectés », a déploré ce mercredi Egbohou PORO (photo), porte-paroles des Syndicats des mines, à la 7è édition du Forum Solidarités Sociales des Travailleurs du Togo (FSSTT).

Selon M. PORO, les travailleurs de ce secteur, hautement exposés à plusieurs risques, sont toujours payés au minima de la Convention collective Interprofessionnelle et ce pour les chanceux c’est-à-dire les permanents.

« Plus de 60% des travailleurs contractuels qui vendent leur force font face à une injustice sans précédent. Depuis 2014 les négociations sur la convention collective sectorielle des mines sont au point mort », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter que le secteur des mines est célèbre pour ses dangers et risques mortels et mérite pour cela une attention particulière sur le plan de la sécurité et santé au travail.

« D’ailleurs, c’est en réponse à cette préoccupation que l’OIT a prévu la Convention 176 sur la sécurité et santé dans les mines qui malheureusement n’est pas encore ratifiée », a souligné le coordinateur des Syndicats des mines qui attend beaucoup de la 7è édition du FSSTT pour l’amélioration des conditions de travail dans le secteur des mines au Togo.

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« A ce forum, nos attentes sont énormes. Nous souhaitons, entre autres, que la rencontre travaille à redonner au dialogue social toute sa dimension et son importance pour les travailleurs, pour les employeurs et pour le gouvernement afin d’arriver à adopter une convention collective qui prend en compte les conditions spécifiques du secteur. Une autre attente est de voir le Forum développer une synergie entre les organisations syndicales sous régionales et internationales et aussi avec les organisations de la société civile », souhaite Egbahou PORO.