Plan International Togo implique d’autres acteurs dans la coordination du projet ‘‘Girls Lead’’

Jean de Dieu SOVON
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(Société Civile Médias) – Le projet « Autonomisation des filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen : Girls Lead » fait son troisième arrêt avec une énième réunion de coordination délocalisé jeudi 10 décembre à Lomé. A travers cette rencontre, les organisateurs ont bien voulu élargir la coordination à d’autres acteurs qui contribuent de près ou de loin à l’évolution du projet.

Cette rencontre pilotée par l’équipe du projet et les associations partenaires, Alafia jeunes, Girls Motion et Youth Panel Lomé, vise à amener les participants à apprécier le niveau de mise en œuvre du projet afin d’orienter les actions futures.

Pour Mélanie GNANDI, directrice du projet ‘‘Girls Lead’’, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du devoir que la coordination du projet s’est donné dans le but de faire périodiquement le point de la mise en œuvre des activités du projet.

« Cette rencontre est inédite car de par le passé, les deux premières rencontres ont été faites entre responsables des associations jeunes partenaires du projet. Mais cette fois-ci, nous avons trouvé important d’inviter toutes les parties prenantes notamment les OSC, les médias, les leaders religieux et chefs traditionnels. Ceci nous permettra de voir à chaque niveau ce qui a été fait et ce qui reste à faire », explique-t-elle.

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Vue des chefs traditionnels participants à la rencontre

Pour une bonne évolution du projet et afin que les 5 résultats qui lui ont été assignés soient atteints d’ici 2023, un état des lieux s’impose. Selon Mme GNANDI, il s’agit précisément de faire un gros rappel sur le projet.

« Il faut rappeler les rôles et responsabilités des parties prenantes ; faire le suivi des recommandations de la dernière rencontre ; informer sur le niveau de mise en œuvre du projet ; échanger sur le succès, les difficultés rencontrées et les approches de solutions », a-t-elle précisé.

Mélanie GNANDI estime qu’il faut également présenter les activités planifiées pour les trois et quatre trimestres prochains sur le projet ; discuter et s’accorder sur les activités et approches de mise en œuvre des activités entre parties prenantes ; actualiser le registre des problèmes ; faire le suivi du registre des risques  et formuler de nouvelles recommandations au besoin pour améliorer la qualité de la mise en œuvre du projet.

En plus de la rencontre de Lomé, il est prévu cinq autres rencontres délocalisées dans les zones de Sokodé, Tchébébé, Atakpamé, Moyen-Mono et Sotouboua.

« Ces réunions de coordination permettront de regrouper les représentants  des parties prenantes en vue de faire le point sur les activités menées, partager et s’accorder sur les activités conjointes à exécuter, surtout l’appui à donner aux associations partenaires dans les actions d’influence et de plaidoyer », ajoute Mme GNANDI.

Le projet  »Girls Lead », il faut le rappeler, a pour objectif de permettre aux organisations/réseaux de filles et des jeunes femmes d’utiliser leur voix et ressources pour entreprendre des actions collectives visant à contribuer à la transformation des relations inéquitables de pouvoir. Il couvre les communautés des préfectures du Grand Lomé, du Moyen Mono, de l’Ogou, de Tchaoudjo et de Sotouboua sur une période allant de septembre 2018 à août 2023.