Togo : « Les Amis de la Terre » plus que jamais engagés pour l’utilisation des énergies propres

Jean de Dieu SOVON
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(Société Civile Médias) – Une transition énergétique vers les énergies renouvelables, c’est ce que recommande l’ONG Les Amis De la Terre (ADT) à travers deux documents rendus publics ce 30 novembre 2020 à Lomé.

Il s’agit d’un magazine sur « Les réussites dans la lutte contre les énergies sales et les bonnes pratiques dans l’utilisation des énergies renouvelables » et d’une étude intitulée « Une transition énergétique juste pour l’Afrique? Cartographie des impacts des agences de crédit à l’exportation actives dans le secteur de l’énergie au Ghana, au Nigeria, au Togo et en Ouganda ».

Ces deux documents ont pour finalité d’attirer davantage l’attention des décideurs, des gouvernants, des investisseurs et des multinationales sur les conséquences liées aux financements apportés aux énergies sales.

« L’utilisation des énergies sales telles que le pétrole, le gaz et le charbon a des conséquences notoires non seulement sur l’environnement, mais aussi sur les moyens de subsistances des communautés. Il faut nécessairement renverser la tendance et financer plutôt les énergies renouvelables qui sont en harmonie avec la nature », a fait savoir Dodzi Kwami KPONDZO, chargé des campagnes à l’ONG Les Amis de la Terre-Togo.

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Pour M. KPONDZO, même si de nos jours, tout le monde parle de changement climatique, rares sont ceux  qui connaissent véritablement les causes ainsi que les effets de ce phénomène. Pour combattre l’utilisation de ces énergies sales, l’organisation propose, à travers ces documents, des alternatives qui ne sont autres que des exemples de bonnes pratiques d’utilisation des énergies renouvelables.

Une partie du magazine présente des exemples de lutte contre les énergies sales qui sont les causes des changements climatiques. La seconde partie parle des bonnes pratiques d’utilisation en matière d’énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolienne, l’hydraulique, la biomasse et la géothermique, toutes des énergies en harmonie avec la nature et l’environnement.

L’étude, quant à elle, présente des pays qui s’engagent au niveau national à éliminer progressivement l’énergie des combustibles fossiles. Des engagements que ces derniers abandonnent dès que leurs entreprises franchissent les frontières internationales, où elles continuent de favoriser l’essor de l’énergie sale et, de ce fait, contribuent au changement climatique.

 « Nous pensons que nos gouvernants ont la volonté de promouvoir les énergies renouvelables mais sont bloqués par les grandes puissances et les multinationales. Il faut qu’ils tiennent tête à ces grandes puissances. Nous les invitons donc à respecter les engagements nationaux et internationaux en matière de développement durable et de changement climatique, y compris les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris et des ODD », précise M KPONDZO.

Etant dans la dynamique des campagnes et plaidoyers, l’ONG Les Amis de la Terre-Togo déposera dans les prochains jours une copie de l’étude et du magazine aux ministères en charge de l’Environnement et de l’Energie et des mines, ainsi que chez les investisseurs et les bailleurs de fonds dans le but de faire bouger les lignes.