Togo : JEFIFA et HCSC-AFSUB mobilisent les acteurs pour la réussite de la Campagne africaine contre la cybercriminalité

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – L’association Jeunes  Filles, Femmes d’Avenir (JEFIFA) et les autres organisations féminines membres du Haut Conseil des Sociétés Civiles d’Afrique Subsaharienne (HCSC-AFSUB) mobilisent les acteurs pour la réussite de la prochaine Campagne africaine contre la cybercriminalité, qui démarre officiellement le 4 décembre prochain. Une Matinée de concertation sur cette problématique initiée vendredi 27 novembre 2020 a permis de mener des réflexions en ce qui concerne les crimes sur internet, en vue d’une bonne orientation pour la réussite de la campagne contre la cybercriminalité au Togo.

La rencontre, axée sur le thème « Problématique de la cybercriminalité en Afrique subsaharienne : regard sur le Togo », a connu la participation d’une quarantaine de personnes, notamment les  ministères, les organisations internationales, les organisations de la société civile, les entreprises de communications et le jeunes de l’African Cybersecurity group of Togo.

Vue partielle des participants à la Matinée de concertation

En plus d’avoir œuvré pour la mobilisation des ressources en vue du lancement des activités de la campagne africaine contre la cybercriminalité, la matinée de concertation a permis aux acteurs impliqués dans la promotion de la cybersecurité de se connaître en vue de renforcer leur collaboration pour la réduction des délits de l’internet au Togo.

« Nous avons également échangé sur les différentes actions de lutte contre la cybercriminalité au Togo et réfléchi sur la réussite de la campagne africaine contre la cybercriminalité. La rencontre nous a également permis de discuter du renforcement de la section togolaise de la Plateforme africaine multipartite de cybersécurité mise en place par le HCSC-AFSUB depuis quelques mois », précise Agnès ALIDJOUNOU, présidente de l’association JEFIFA.

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Les participants ont donc échangé sur les actions et les initiatives déjà mises en place par les différents acteurs et ressorti des propositions pouvant servir non seulement à la campagne africaine contre la cybercriminalité mais aussi et surtout dans la mise en commun  des initiatives de la lutte contre le crime sur le net.

Par ailleurs, un bon moment de la matinée de concertation a été consacré aux communications. Celles-ci ont porté, entre autres, sur la situation de la cyber- violence au Togo et les pertinences de collaboration multipartite ; les avantages et dangers que courent la jeunesse togolaise à l’ère de la numérisation ; la politique du ministère de l’Action sociale face aux  harcèlements et violence sur le net ; la stratégie de vulgarisation des dispositions légales en vigueur sur les délits des technologies de l’information et de la communication au Togo.

Les participants à la rencontre ont également été édifiés sur la place du cinéma dans la lutte contre la cybercriminalité par le ministère de la Culture et bénéficié de la promesse du ministère de la communication pour leur passage sur les médias publics.

sur les actions d’éveil du CACIT (Collectif des Associations contre l’Impunité au Togo) sur les réseaux sociaux ; l’engagement d’Amnesty international dans la lutte contre la cybergenéphobie au Togo.

Il faut rappeler que la campagne africaine contre la cybercriminalité s’étendra sur toute l’entendue du territoire togolais. Elle se décline en trois phases : la Formation (formation informationnelle et technique) ; la production d’une série télévisée de fiction court métrage de 26 épisodes (26 minutes par épisode) avec la partie technique assurée exclusivement par des femmes et des jeunes filles ;  l’élargissement de la plate-forme africaine multipartite de cyber-sécurité.

JEFIFA, dans cette activité, s’est faite accompagner des associations Jeunesse Féminine Engagée pour le Développement en Afrique (JFEDA), Pépinière Internationale d’Acteurs de Cinéma Togo (PIAC-TOGO), association Femmes Africaines pour l’Authenticité et le Développement (FAAD) , Association de Secours et d’Orientation Lisungi (ASOL -Togo), Association Femmes et Filles Épanouies (A2FE) , Association Groupe de Réflexion des Écologistes du Togo et l’Association les Amazones de la République U.L

La Matinée de concertation a reçu l’accompagnement du CACIT, de l’association des Femmes Elues Locales du Togo (FELT), du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) et du Mouvement Togo Uni.