Togo : Les OSC membres du GNDR posent les bases du plan d’action devant régir leurs activités

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Quelques mois après l’élection de son Point focal Togo, le Réseau mondial de la société civile pour la réduction des risques de catastrophe (GNDR) s’organise pour mieux apporter sa contribution dans la mise en œuvre des activités liées aux risques des catastrophes. Une rencontre initiée entre les OSC togolaises membres de cette plateforme, notamment celles de la région Maritime et du Grand Lomé, a permis de réfléchir aux actions à mener dans ce sens et de poser les base du plan d’action devant régir leurs activités

La rencontre s’est tenue vendredi 13 novembre au siège de la direction générale de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) à Lomé. Elle a été l’occasion pour le nouveau Point Focal National du GNDR de se présenter officiellement aux OSC membres du Réseau et d’étaler.

« Après mon élection en tant que Point focal national, il fallait que je regroupe les membres du GNDR au niveau du Togo pour leur permettre non seulement de faire ma connaissance. La rencontre vise également à échanger avec eux sur notre synergie d’action en vue de l’atteinte de nos objectifs », explique Alou Lanwi BANASSA, élu pour la période de juillet 2020-juillet 2022.

La réunion a également permis aux organisations participantes d’avoir une idée du Plan d’action 2020-2025 du GNDR. Cette stratégie définit trois objectifs particuliers le Réseau s’est fixé pour les cinq prochaines années : renforcer la collaboration, la mobilisation et la solidarité des organisations de la société civile ; agir en faveur d’un mouvement de localisation ; et œuvrer pour assurer un développement qui tient compte des risques.

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« Il s’est agi de voir dans quel contexte nous pouvons revisiter ce plan stratégique au niveau du Togo en vue d’aboutir à un plan d’action national pour accompagner l’ANPC ou l’Etat dans la mise en œuvre des activités liées à la prévention, à la communication et à la sensibilisation pour une résilience de la population et de la communauté », fait savoir M. BANASSA.

Alors qu’elles prévoient reprendre leurs activités très prochainement, les OSC membres du GNDR ont posé les bases de l’élaboration future du plan d’action annuel devant régir leurs actions sur le terrain. Et pour y parvenir, ils peuvent compter sur l’ANPC qui a promis de leur apporter son soutien. Les participants ont d’ailleurs été édifiés sur l’Agence, ses missions et ses objectifs.

En savoir un peu plus sur le GNDR

Lancé en 2007, le GNDR est le plus vaste réseau international d’organisations qui s’engagent à collaborer pour améliorer la vie des populations affectées par les catastrophes dans le monde entier. Il a été initié avec la conviction que la société civile aurait, grâce à un travail collaboratif, un impact plus grand sur le renforcement de la résilience des populations vulnérables.

Le GNDR compte plus de 1000 organisations membres qui sont réparties mondialement dans plus de 100 pays et partagent la même vision : un monde de communautés résilientes où les populations vulnérables sont capables de se préparer aux aléas et à un climat changeant, de les atténuer, de s’en relever et de s’y adapter.

GNDR est constitué d’un pôle mondial basé à Londres en Angleterre, et de pôles régionaux qui permettent une meilleure coordination avec les régions et mettent au point des positions régionales.