Togo-Kozah : ‘‘Petite sœur à sœur’’ pour des acteurs plus engagés en faveur de la protection des enfants, des filles et des femmes

Société Civile Médias
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(Société Civile Médias) – Au Togo, l’association Petite sœur à sœur (PSAS) œuvre pour la mise en en place d’un cadre de concertation et de collaboration entre les acteurs étatiques, communautaires et ceux de la société civile de la préfecture de la Kozah dans le but de mieux les impliquer dans le processus de protection des droits des enfants, des filles et des femmes.

Une journée de réflexion initiée par cette structure mercredi 21 octobre dans cette localité a permis d’amener les acteurs susmentionnés à identifier et à dénoncer les cas de violences exercées sur les enfants, les filles et les femmes dans leurs communautés respectives auprès des autorités et des instances compétentes. La rencontre était axée sur la thématique «Collaboration entre les acteurs étatiques et les acteurs communautaires pour une meilleure protection des enfants, des filles et des femmes ». Elle s’inscrit dans le cadre du projet « Prévention de la violence sexuelle et basée sur le genre et renforcement de la santé sexuelle et reproductive et des droits des enfants et adolescents au Togo » mis en œuvre par l’association Petite sœur à sœur (PSAS).

Au cours des travaux, les participants à la journée de réflexion ont été édifiés sur les violences et échangé sur les cas de violences d’ordre sexuel, physique, verbal, psychologique, moral et économique exercées sur les enfants, les filles et les femmes. La rencontre leur a également permis d’avoir une idée des conséquences issues de ces violences sur la vie des victimes.

« Ces conséquences sont notamment la déscolarisation, les troubles psychologiques, les traumatismes, la déperdition scolaire et professionnelle, les grossesses non désirées et précoces, les infections sexuellement transmissibles dont le VIH/SIDA et parfois la mort », fait savoir Ama YAWO-AKOTOTSE.

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Les participants ont également, lors de la journée de réflexion, identifié les problèmes potentiels rencontrés dans la gestion des cas de violences et réfléchi sur les approches de solutions pour une meilleure prise en charge des enfants, des filles et des femmes.

La rencontre a par ailleurs permis de mettre en place un Comité de protection de quarante membres. La mission assignée à ce comité est de sensibiliser, mener des entretiens, conseiller, écouter et accompagner, coordonner et surtout dénoncer les cas de violences avérées aux différents acteurs de protection qui sont la gendarmerie, la police, la justice, l’Action sociale de la préfecture de la Kozah.

La rencontre, il faut le rappeler, a reçu l’appui financier d’Action Medeor et du ministère fédéral de la coopération économique et du développement de l’Allemagne (BMZ).