(Société Civile Média) – A Notsè (90 km de Lomé), l’Association des Volontaires pour la Promotion des Jeunes Démunis au Togo (AVOPROJED-Togo) met à contribution les jeunes filles leaders dans la recherche de solutions pour l’éradication des abus sexuels et du mariage précoce et forcé dans le milieu. Du 16 au 30 septembre, elle renforce leurs compétences sur les conséquences liées à ces phénomènes et sur les droits des enfants.
L’initiative se situe dans le cadre de la mise en œuvre du projet de lutte contre les abus sexuels et le mariage précoce des jeunes filles de Haho. Son objectif est de contribuer à l’élimination des violences sexuelles et du mariage précoce et forcé des filles au Togo afin de permettre à celles-ci d’accéder à l’éducation et de vivre leurs rêves.
Concrètement, il s’agira de renforcer les actions de plaidoyer auprès des communes de Haho, de créer un cadre d’échange entre les jeunes filles dans les dix cantons de la préfecture et de mobiliser chaque commune sur l’ampleur du phénomène et ses conséquences négatives sur les enfants, surtout les filles.
« Les grossesses et mariages précoces chez les filles dans le Haho contribuent à la perpétuation du cycle de pauvreté dans les ménages à faible revenu et ont des impacts négatifs sur l’économie du pays », relève le directeur exécutif de l’ONG AVOPROJED-Togo, Kpenkpa Kofi TCHEGNON.
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Les généralités sur les droits de l’enfant et les violences faites aux femmes et aux filles ; les formes de violences faites aux filles et aux femmes ; les violences sexuelles faites aux femmes et aux filles ; les manifestations, les causes et les conséquences des violences sexuelles sur la santé de reproduction des filles et des femmes, sont, entre autres, les modules au programme de cette formation.
L’ONG AVOPROJED-Togo est créée en 2010 et a pour objectif d’œuvrer pour le bien-être des jeunes démunis principalement les enfants et les jeunes filles ainsi que les femmes.